On jouait déjà avant ta naissance, donc on a raison

La mort du Général

Par • le 22/4/2009 • Entre nous

Aujourd’hui, un Entre nous un peu particulier puisque le texte qui va suivre est l’oeuvre d’un auteur invité, mais pas forcément un inconnu pour certains d’entre vous.

J’ai tué quelqu’un dans Star Wars, Knights Of The Old Republic 2. C’était le général Vaklu, un sale type qui traînait avec le côté Obscur et qui venait tout juste de foirer son coup d’état face à la reine du coin. Sauf qu’il a eu pas de pot : il s’est retrouvé face au dernier Jedi de la galaxie (c’est moi) et trente minutes chrono après mon arrivée, il avait franchement l’air d’un con. Surtout à faire le fiérot, gnagnagna Majesté allez-y foutez-moi en taule, dans une semaine je serai à nouveau dehors grâce à mes contacts et je tenterai à nouveau de devenir calife à la place du calife. Ni une ni deux, la reine lui rétorque qu’elle le condamnait immédiatement à mort pour haute trahison. C’est là que sur mon écran apparaissent deux choix : soit je la boucle, soit je fais remarquer à la reine qu’un procès en bonne et dûe forme serait quand même plus louable.

J’ai fermé ma boîte à camembert. Et le gars s’est fait exécuter devant moi. On m’avait proposé de le sauver, mais je n’ai rien fait et il est mort. En plus, son cadavre ne contenait que deux babioles pourries.

Ca s’est passé hier soir, et j’ai toujours un sentiment d’arrière-goût dégueulasse. Comme quand vous êtes invité chez un pote au sens de l’humour aussi fin qu’un séquoia, qu’il vient de vous ouvrir la porte de son appartement, et que vous savez pertinemment que pendant la traversée du couloir sombre pour arriver au salon et allumer la lumière, il va vous glisser un doigt (en japonais, Kancho). Enfin, pas exactement ça, mais vous voyez ce que je veux dire. Ainsi, j’ai tué un mec dans un jeu vidéo, et j’ai comme l’impression que ça me fait quelque chose.
Pourquoi ? C’est évident : mon action était complètement contraire à mon éthique, opposée à la peine de mort. Si un jeu vidéo vous laisse le choix, autant y adhérer, non ? C’est à ce genre de petites choses qu’on réalise que des titres comme GTA 3 et qui prétendent vous laisser une totale liberté de vos actions sont de fieffés menteurs : vous ne pouvez pas y faire ce que vous voulez, mais vous pouvez parfaitement y être aussi méchant que vous le voulez. Tuer quelqu’un dans ces jeux a si peu d’importance qu’il y a une fenêtre de résultats décomptant précisément vos méfaits : Staline a bien dit que tuer une personne est une tragédie, mais qu’en tuer un million est une statistique. Et ne me parlez pas des missions d’ambulance ou de police qui sont casées comme un argument à l’intention des associations de défense de la jeunesse, elles sont largement minoritaires aux possibilités d’être un sale type – le jeu s’appelle Grand Theft Auto, nom d’un Nintendog. J’avais mis KOTOR 2 de côté pour me farcir Jade Empire, et en rechargeant ma sauvegarde où le personnage principal était clairement orienté Lumineux, je me suis dit que j’allais tenter de passer du côté Obscur, pour voir. Sauf qu’après les premières heures, le jeu semble se verrouiller sur votre orientation initiale et il est très difficile d’en changer : en croisant des Sith qui tentent de vous séduire, il n’est plus possible de céder, tout juste peut-on encore être tenté avant de les envoyer ad patres. De plus, pas mal de vos compagnons commencent avec une orientation neutre et vous suivent dans la Force – s’ils commençaient à devenir Lumineux comme vous, ils se retrouvent ainsi à vous réprimander si vous jouez soudainement le sale type ! Après tout, j’ai vite laissé tomber, parce que ça ne me correspondait pas : « si le côté Obscur est si fort », me dis-je, « pourquoi est-ce qu’ils tentent systématiquement des coups bas ? Pourquoi est-ce qu’ils se retrouvent à faire le dos crawlé dans un lac de lave dès qu’ils tentent un combat à la loyale ?  » Voilà le même argument qui revient : si un jeu me laisse le choix, je préfère agir sincèrement. Il y a suffisamment de softs où je peux me comporter comme un abruti et finir avec le beurre, l’argent du beurre et le cul de la laitière pour que je ne profite pas de ceux qui me permettent d’être franc. Mais là, j’ai « menti », et un homme a été tué.

Maintenant, on peut se demander pourquoi ça m’affecte. Quelques minutes plus tôt, j’étais en train de griller ses sbires avec quelques pouvoirs Sith (on peut adopter des techniques Obscures même si on est Lumineux, mais leur utilisation coûte plus cher en points de Force), et je me marrais tellement qu’on sentait presque l’odeur du poulet à force de leur balancer des éclairs. C’est pas dans un épisode de Clerks qu’ils font une remarque sur les ouvriers innocents qui meurent dans l’Etoile Noire à cause des rebelles qui font exploser cette dernière, faisant ainsi une flopée de veuves et d’orphelins en tuant de pauvres types ? Dérouiller de l’assassin Sith n’était pas gênant, puisque c’était imposé par le chemin que j’avais choisi. Mais le général, là, j’avais le choix. Donc, qu’est-ce qui s’est passé pour que sa mort me dérange ? Peut-être que c’était à cause de ses dernières supplications, juste avant qu’un bataillon rapidement assemblé fasse feu sur les ordres du capitaine qui se trouvait là. Tout d’un coup, c’était le putschiste déchu qui se mettait à supplier pour sa vie, presque choqué que les gens du côté Lumineux ne daignent même pas aller jusqu’au bout de leur voie en le condamnant avec un vrai procès. Sans hommes de paille, s’il vous plaît ; peut-être qu’il y a un peu d’actualité qui venait se greffer sur mes pensées, je n’en sais rien. Mais cette farandole d’éléments a suffi pour que le gars me semble vivant et pour que sa mort me titille.

Est-ce que ça m’est arrivé avec d’autres jeux ? Il y en a bien un qui me passe par la tête (parce que je suis en train d’y jouer), même si le choix peut sembler bizarre : Pikmin. Résumons pour ceux qui n’y ont pas joué : un petit explorateur de l’espace, le capitaine Olimar, écrase son vaisseau sur une planète peuplée de Lemmings en forme de légumes aux pupilles dilatées, les Pikmins. Son système de survie ne lui laisse que 30 jours à vivre pour retrouver les 30 morceaux de sa fusée et repartir chez lui, une journée durant 15 minutes. J’ai rarement la motivation d’y jouer, parce que je crains de ne pas y arriver, Olimar crevant ainsi loin de chez lui par ma faute. Le « loin de chez lui » ayant son importance, car c’est ainsi que le personnage est attachant : à la fin de chaque journée et durant les phases de tutorial, Olimar tient un carnet de bord où il ne manque pas de faire des références à son monde natal. Ainsi, il peut faire éclore les Pikmin rapidement si on appuie sur A de façon répétée, même si sa femme dit qu’il n’est « pas bon pour les tâches répétitives », ou ces bestioles sont nommés en hommage aux carottes Pikpik qu’il adore. Il nous parle de ce qu’il ne reverra peut-être jamais si on n’arrive pas à l’aider ; à la façon de Majora’s Mask qui conte la fin d’un monde, Nintendo est arrivé à faire une histoire délicatement mélancolique, qui touche suffisamment pour que j’hésite à y jouer, au risque affronter une fin en forme de petite tragédie. Car cette fin, celle où le capitaine Olimar échoue, est considérée au même titre qu’une fin où il arrive à rentrer chez lui. Elle n’apparaît pas avec un gros « GAME OVER, TRY AGAIN NEXT TIME » à l’écran. Non seulement la vie du personnage nous touche suffisamment pour qu’on s’y attache, mais sa mort est traitée avec la même légitimité que sa survie.

D’habitude, quand on meurt, on a un écran nous invitant à CONTINUEr ou à recharger notre dernière sauvegarde. Le message est évident : « ce n’est pas la bonne fin, tu n’étais pas censé mourir. Essaie à nouveau et va jusqu’au bout ». Et si vous êtes en train de foirer pour la quarantième fois, n’est-ce pas un peu énervant de constater que le programme refuse d’avancer plus loin tant que vous ne serez pas assez bon pour lui ? Rares sont les jeux, comme Pikmin, Fahrenheit ou Shenmue, qui tentent de « rarifier » la mort du personnage pour éviter ce désagrément, ou au moins de maquiller cette défaite comme une fin à part entière. Notez bien que j’ai écrit qu’ils « tentent » : Ryo Hazuki sera ainsi amené à revivre ad nausea certains Quick Time Events s’il les rate, et bien que Lucas Kane ait de nombreuses occasions de se retrouver en taule, le jeu s’arrêtera à ce moment-là sans qu’on puisse essayer de s’échapper. Après tout, vous avez passé 30 x 15 minutes devant l’écran à diriger des petits aliens, soit l’équivalent d’une partie complète – on ne va pas vous renvoyer à l’écran-titre sans au moins vous mettre un générique de fin. Sûrement qu’à force de voir les jeux vidéo viser un public de plus en plus large, d’autres titres éviteront à tout prix de mettre le joueur-client dans une situation d’échec, négatif au possible pour le bizness. Il suffit de voir comment les MMORPG ont, au fil du temps, allégé les pénalités en cas de mort du personnage – dans le cas de ces jeux par abonnement, un client frustré est un client qui cesse de payer. Le futur de la narration dans les jeux vidéo : la mort du personnage principal sera un évènement traité soit à l’égal de sa victoire, soit avec autant d’importance qu’un mouchoir en papier.

Ainsi donc, le général Vaklu gisait là, mort et avec les poches vidées. 750 points d’expérience gagnés, aucun changement dans l’orientation de mon personnage – après tout, KOTOR 2 est bien moins enclin à distribuer des points du côté Lumineux que du côté Obscur. Pourquoi est-ce que je n’ai pas rechargé ma sauvegarde pour recommencer ce passage ? Facile : je suis pas là pour faire la partie parfaite, et le jeu a bien le droit de me mettre quelques aléas en travers du chemin pour surprendre un peu, malgré moi ou pas. Je supporte pas ces joueurs qui rechargent 20 fois leurs parties pour tout essayer sans en assumer les conséquences ou éteignent leur console quand leur personnage meurt « trop tôt », et je n’aime pas cette habitude de Konami à vous mettre un écran de statistiques sous le nez pour vous pousser à recommencer tous les niveaux sans tuer le moindre garde, recharger votre flingue solaire ou en faisant un combo d’au moins 300 Perfect sans regarder le moniteur. Pour en revenir au général (dont le cadavre commence à sentir mauvais), j’ai commencé à me demander pourquoi j’avais choisi de le laisser mourir au lieu d’adhérer à mes principes. Primo : ce crétin l’a un peu cherché, à dire qu’il tenterait rapidement de foutre le boxon. Secundo : je venais de passer l’après-midi à relire le premier volume de Sin City. Dans cette histoire d’un gars qui fait sa propre justice, le personnage principal se demande lors d’une (courte) scène de doute s’il va bien buter le sale type. « On peut pas tuer un gars sans être sûr », dit-il. Justice à l’américaine, je sais. Là, j’étais sûr. Mais c’est toujours un argument foireux, parce que ça contredit toujours ma vision des choses. J’ai pris la décision à la légère. Voilà, c’est ça : j’ai pas réfléchi, c’est tout. Il y a des jours où je suis vraiment con.

raton-laveur, novembre 2005

est joueur depuis 1985. Multiplateformes, multigenres, souvent exigeant, parfois tatillon, mais jamais blasé.
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8 commentaires »

  1. Marrant que soit précisé Pikmin, car j’ai eu exactement la même impression, avec en plus les scrupules quand je perds des Pikmin sans résultat. Inutile de dire que je n’ai jamais avancé très loin dans le jeu…

  2. Excellente lecture.

    Dans Pikmin il y a aussi la scène où l’on abandonne des bestioles sur la planète en partant, et où on les « voit » se faire dévorer sauvagement à la nuit tombée…

    Concernant les « bonx choix du joueur », j’attends vraiment de voir Heavy Rain là-dessus, en espérant qu’il soit vraiment ce que Farenheit était censé être à son époque, mais je pense qu’on est plutôt bien parti.
    Dans Heavy Rain, il n’y aurait pas de « mauvais » chemin, l’histoire avance quoi qu’il arrive (manque d’éléménts d’enquête, mort d’un PJ/PNJ important, mauvais choix, dialogue raté) et le dénouement serait simplement plus ou moins rapide, plus ou moins satisfaisant. Le « game over » indiquerait une fin de l’histoire, pas un échec en soi.

    Certains trouveraient à redire en posant le fait que l’on ne peut pas voir toutes les possibilités scénaristiques du jeu en une fois, je trouve que c’est juste une autre façon de voir le jeu vidéo. Personnellement, le jeu « sans véritable Walkthrough possible » me séduit assez, que ce soit parce que les embranchements scénaristiques sont innombrables ou parce que l’on a trouvé le moyen de donner à la machine suffisamment « d’intelligence » pour réagir de façon surprenante aux choix du joueur.

    Time will tell.

  3. Pour ca que je suis tiraillé que je joue a des jeux type Riviera, the promised island. C’est con, je veux que tel personnage m’aime plus parce que j’aime ce perso, mais c’est pas toujours la réponse que je préfère qui fait gagner son affection, donc mine de rien, même si j’augmente son affection envers moi, je joue a la statistique et echec tel: Je vais prendre la seconde réponse, j’aurais + 2 en affection.

    J’avais pareil pour Colette dans ToS, ToS, c’est le jeu hyper naif, trop naif pour qu’on le prenne au sérieux quand ces drames, la bien sérieux, viennent. Le plus gros dilemme des groupies, c’était de choisir entre Zelos et Kratos [ATTENTION SPOIL] car si on voulait Kratos, on devait combattre et tuer Zelos. J’ai fait ca a un moment car Kratos, je l’aime bien, et je voulais voir Llyod avec son [GROS GROS SPOIL] père… J’ai vu Zelos montrer tout sa souffrance, et j’ai chialer comme une grosse merde quand je l’ai tué. Tu l’affronte par toi même, tu peux perdre, tu peux arréter le jeu, j’avais CE fucking choix, je l’ai pas fait, j’ai avancé.

    Le pire, c’est que tu dis ca a un troll, il comprendra pas et se fouttra de toi, pourtant, lui aussi a aimé des jeux et a eu des émotions, pourquoi serait-il dans le juste?

    NMH avait caricaturé et critiqué ca, le cheminement inlassable, obligé de bosser pour avoir sa mission… Travis, obligé de tuer car amnésique de son passé et qu’il ne sais pourquoi il veut se battre.
    Le combat contre Death Metal, ses paroles, c’est vraiment beau:

    This Count… I feel as if I’m looking at my future self. Mega bucks, big-ass house, fast cars, dining in style with a world class chef and a trusted nutritionist counting every calorie! A team of hot Yoga instructors to keep me in shape… Nurses, to attend to my body… Maids and loyal servants at my beck and call… On the weekends, ten babes knocking on my door every two hours… Every day full of exitement and luxury, that’d be the life! Everything in its right place, it’s the perfect life, it’s the life of winners! That’ll be my life! I thirst for selflessness, hypocrites lusting for their own desire to get killed by young rookies like me! This is how it goes down… And for the old killers? They’ll croak anyway. I guess you could call this a « Comedy ». I realize there’s really nothing here for me. But what else CAN I do but keep going? Maybe I should’ve been a little more careful before I jumped in… Gotta find the exit… Gotta find that exit, to Paradise! But I can’t see it… I can’t see anything! There’s this sense of doom running down my spine like it’s… Like it’s trying to suck the life out of me! I need to get rid of it, before I bail… Something deeper, somethng deeper then my instincts is taunting me! Can’t find the exit… Can’t find the exit… Can’t find the exit… Can’t find the exit… Can’t find the exit…

    Superbe.

    Excellent article.

  4. Les jeux vidéos m’ont toujours fait extrêmement mal. L’un des passages les plus choquants pour moi restera dans Cave Story… Lorsque Curly, quand l’eau vous engloutie, donne au personnage sa réserve d’air… Je me suis senti tellement mal ! Tellement mal… Je voyais son corps, immobile, et je me disais… « Merde… Elle est morte pour moi… Elle est morte alors qu’elle pouvait très bien vivre… » Et je savais que j’avais du passer à côté du moyen pour la sauver… Je voulais tellement la sauver, bon sang ! Lorsque j’ai continué le jeu, je jouais par automatisme… Je n’arrêtais pas de penser que je l’avais tuée ! Je ne l’ai pas supporté longtemps : j’ai recommencé le jeu, fouillant chaque recoin de chaque niveau, juste pour lui sauver la vie.
    Oui, j’ai été traumatisé par la mort d’un personnage d’une quinzaine de pixels de haut.

    Tout comme j’ai pleuré devant Mother 3… Et Lost Odyssey… Bon sang, Lost Odyssey m’a fait pleurer toutes les larmes de mon corps en moins de trente minutes. Ce premier rêve… Tellement inattendu, mais putain, je me le suis pris en pleine face… C’était tellement triste ! Tellement direct… Tu t’attend à ce que ton personnage se relève frais et dispos après un petit jingle d’auberge, classique des RPG… Et au lieu de ça, on te raconte l’histoire d’une petite fille qui meurt, et on ne peut rien faire d’autre que de lire, et de se prendre toute sa tristesse, celle des parents, celle du héros, dans la face… Alors que l’intro a durée 20 minutes, on te met 20 minutes de texte juste après, juste pour le BG du personnage principal. 20 minutes où tu ne peux absolument rien faire, plus d’interactions, on te transforme en spectateur pur et simple.

    Putain, j’aime pleurer.

  5. Je me souviens que j’ai eu une fucking boulette dans ma gorge lorsque j’ai finit Iji… Si j’avais joué en pacifiste, on aurait eu une issue heureuse, si j’avais sauvé Dan… Et a la place, tu la vois devenir…

    Rah, et comme dit Shad, c’est juste des mots et des persos en pixels qui m’ont plus fait chialer que n’importe quel autre support.

  6. Bordel les gars, va vraiment falloir que je me penche plus sérieusement sur Cave Story. Quant à Mother 3 c’est prévu depuis longtemps et encore plus depuis le test de Chocolat, mais je veux faire Earthbound d’abord (le premier Mother j’ai essayé mais c’est un peu hardcore rigide).

  7. Mother 3, il est aussi dans la veine du RPG old-school hardcore, mais crois moi, t’as enfin un RPG stratégique. La, le fait de baisser les stats du boss, d’augmenter les tiens, de chopper des objets, de leveler, d’utiliser des boucliers et de gérer ton équipe devient VITAL! Dur mais pas impossible tant qu’on est pragmatique et qu’on level-up. Le meilleur, ca reste la façon de gagner des nouveaux sorts, plus original, tu meurt.

  8. Va plutôt jouer à Cave Story. Et Shad, va choper la corde et sauve Curly pour l’ammener sur le lit du point de sauvegarde et la réanimer.

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