Genre: je m'éclate au Sénégal • Editeur: Microsoft • Date de sortie: septembre 2009
Preview: Halo 3: ODST
Par kwyxz • le 17/9/2009 • À la une, Preview, Tests & previews, Xbox 360 •Spin-off standalone du 3ème épisode sorti il y a déjà plusieurs mois sur Xbox 360, Halo 3: ODST propose de vivre les événements sous un angle nouveau: celui des troupes humaines Orbital Drop Shock Troopers.
Full disclosure
Commençons par un aveu: avant cet épisode ODST je n’avais jamais joué à un seul épisode de la série Halo. N’ayant jamais possédé de Xbox première du nom, et ne disposant pas d’un PC assez puissant à l’époque de la sortie des portages des deux premiers opus, j’étais donc complètement passé à côté de cette série de FPS qui a réussi dès le premier épisode à générer un véritable culte, le fait d’être le porte-étendard de la première console de Microsoft y étant probablement pour beaucoup.
Je ne trouve néammoins pas inutile d’avoir passé une heure et quelques sur cet add-on pour déterminer si pour un complet néophyte il était possible d’y comprendre quelque chose et surtout, d’y prendre du plaisir. Le moins que l’on puisse dire est que ce n’est pas gagné d’avance.
Ça pique les yeux
Plutôt que de résumer brièvement le contexte, ODST commence brut de décoffrage par une intro utilisant le moteur du jeu, cinématique assez affreuse quand on la compare, au hasard, à celles d’un Gears of War 2. On est directement plongé dans l’action et c’est peu de dire que l’on n’y comprend rien. Tout juste arrive-t’on à saisir que les Covenant sont les méchants (mais ça on le savait déjà même sans y avoir joué) et que la phase d’approche orbitale est compromise par l’explosion d’un gros vaisseau ennemi. En gros, chaque membre de l’escouade s’écrase sur un quartier différent d’une ville futuriste nommée Mombasa et l’objectif premier est de rassembler tout ce petit monde en les jouant les uns après les autres, la narration faisant usage de flashbacks. Le premier personnage joué appellé « Le Bleu » est un complet débutant ce qui permet une phase d’apprentissage des commandes et des interactions avec l’environnement. Un mode de visée quasi-identique à celui disponible dans Batman: Arkham Asylum (dont le test arrive bientôt, promis) permet de voir dans le noir et d’identifier les ennemis rapidement mais a le défaut d’aveugler en plein jour. Le tuto manque un peu de clarté et n’est pas bien complet, un détour par la configuration de la manette permettra donc de découvrir à quelles actions sont assignés les boutons.
La première constatation est sans appel: ce n’est pas bien beau. Il est bien difficile de croire que la 360 ne peut pas faire mieux que ça, surtout quand on compare avec deux autres titres déjà cités précédemment dans ce texte (cherchez bien). Les bâtiments sont cubiques et manquent de détails, les textures sont fades et la modélisation des ennemis assez quelconque. C’est bien simple, il vaut mieux ne pas trop se fier aux bullshots qui illustrent cet article: le jeu ne ressemble pas vraiment à ça en vrai, et en plus il y a de l’aliasing.Les décors urbains manquent de variété et sont d’une banalité assez affligeante, on tourne en rond au début sans trop savoir où aller et comme tous les immeubles se ressemblent ça n’aide pas, les décors naturels apportent un peu de renouveau mais ce n’est globalement pas extraordinaire non plus. Bref, techniquement ça ne casse pas trois pattes à un canard.
Ça emmèle les doigts
Mais le principal reproche que j’adresserais à Halo 3: ODST ce n’est pas d’être quelconque visuellement ou même d’être opaque scénaristiquement pour le non-initié, non, c’est d’avoir la maniabilité la plus étrange que j’aie vue jusqu’ici dans un FPS joué au pad. Je ne suis pas spécialement fan de la manette pour les jeux de pan-pan à la 1ère personne, mais j’arrive globalement à m’en accomoder. Si jamais les commandes n’ont pas évolué depuis le premier Halo, j’imagine que les habitués prendront le jeu en main sans grande difficulté. En ce qui me concerne, je trouve la maniabilité épouvantable. Passons outre le fait qu’il soit impossible de courir et que votre personnage se meut comme une vache asthmatique alors qu’il se fait canarder, le plus gros problème à mes yeux reste ce zoom obtenu en appuyant que le stick droit de la manette alors que le même stick sert à déplacer la caméra. Il m’a été quasiment impossible d’aligner correctement un tir à distance puisqu’en maintenant la pression pour garder le zoom activé j’avais tendance à déplacer le stick analogique au maximum de sa butée et je perdais donc toute précision. Vu le nombre de joueurs de Halo de par le monde je ne suis probablement pas bien doué, mais je n’ai jamais vu aucun autre jeu utiliser ce système.
Là où ça devient franchement pénible, c’est que non content d’imposer une maniabilité exécrable (la seule configuration permettant de ne pas zoomer en appuyant sur le stick droit propose de binder le zoom à la touche A, je vous laisse imaginer la praticité de la chose puisque la visée reste, elle, sur ledit stick), le jeu se paye en plus le luxe au bout d’environ un quart d’heure de faire passer le joueur à travers une zone remplie d’au moins une vingtaine d’ennemis, dont une demie-douzaine armés d’un fusil de snipe, qui eux ne se privent pas pour aligner sévère. Problème: les checkpoints, qui étaient extrêmement nombreux durant la première mission de débutant pendant laquelle il est impossible de mourir, se sont ici raréfiés à l’extrême. Après avoir flingué quasiment tous les ennemis, deux gros méchants armés de boucliers débarquent et m’ont rétamé la tronche, j’ai dû refaire ce passage une dizaine de fois, en essayant plusieurs approches différentes, pour systématiquement me faire défoncer. Finalement avant de balancer la manette je décide de sprinter jusqu’à l’étape suivante, et SWEET JESUS ÇA PASSE. Assez étonnant choix de game design que ce passage extrêmement difficile alors que l’on sort à peine de la noob zone… et plus que frustrant.
Halo 3: ODST est donc probablement un titre qui fera frémir de plaisir les énormes fans de la série (et il y en a). En ce qui me concerne, je ne pense pas y repasser plus de temps et il ne m’a franchement pas donné envie d’essayer les premiers épisodes… je crois que je préfère encore Wolfenstein et ça n’est pas vraiment un compliment.
Tags: halo, laid, lent, triste, veau
Ben ça rejoint ce que j’ai toujours pensé de Halo en général : c’est très surfait. Sur le premier Halo, il y a quelques passages béton, mais y’a des moments qui sont d’un pénible (toute la montée de couloirs pour retrouver Cortana, raaaaaaaaaah !!!)… Ça donne juste envie de passer à autre chose.
Quand à Halo 2, je l’ai même pas fini, après m’y être repris à deux fois tellement c’est pénible. Et on retrouve le même problème que tu cites de difficulté super mal dosée avec des passages qu’on peut franchir en courant, et d’autres où tu te fais massacrer sans avoir le temps de dire ouf. Sans oublier les moments où on est juste paumé sans savoir où aller, ceux où on ne sait pas quoi faire (hein, faut que je reste sans bouger dans la grosse lumière là ???? Aaaaaaaaaah d’accord…).
Et c’est dommage, car parfois il y a de l’ambiance (la scène de l’atterrissage sur Halo dans le 1 est toujours un grand moment, le final de l’épisode 2 est pas mal non plus).
> Sans oublier les moments où on est juste paumé sans savoir où aller
Ah donc je ne suis pas le seul à en avoir souffert, ça me rassure :D
Je me souviens du 1, une longue errance tandis que mon partenaire s’amusait a faire de la jeep sur la map, jusqu’a ce qu’on découvre enfin cette FUCKING base souterraine.
Cependant, j’ai beaucoups aimé jouer en multi a ce jeu.
> Ah donc je ne suis pas le seul à en avoir souffert, ça me rassure :D
Non, et clairement, rien que pour ça je trouve que le concept de Metroid Prime me semble plus pertinent : si tu as envie, au bout d’un moment c’est le soft qui te dit où tu dois aller, et finalement c’est pas si mal.
Franchement, je sais plus combien de temps j’ai passé sur les couloirs à suivre cet enculé de Guilty Spark. Mais je me souviens de la souffrance, alors que ces abrutis de Flood te harcèlent sans répit, et que finalement effectivement il vaut parfois mieux prendre ses jambes à son cou pour être tranquille. Gonflant. Et à ce moment, le status de Halo est passé pour moi de « jeu excellent » à « jeu franchement surestimé ».
>Je me souviens du 1, une longue errance tandis que mon partenaire
> s’amusait a faire de la jeep sur la map, jusqu’a ce qu’on découvre enfin
> cette FUCKING base souterraine.
Ah, la fucking base souterraine… Pareil, trop de temps à galérer à la trouver.
J’avais bien aimé le premier, essentiellement parce qu’il était un des rares FPS à être jouable à deux via un split-screen sur Xbox. Et ces maps immenses à ciel ouvert… pas nombreux non plus les jeux à proposer ça à l’époque.
Après c’est vrai que sa réputation est flatteuse, j’ai décroché de Halo 2 au bout de quelques heures pour à peu près les mêmes raisons : perso mou du genou, pas ou peu d’innovations par rapport au premier et difficulté incohérente.
Visiblement le 3 n’a pas changé la donne…
> »En ce qui me concerne, je trouve la maniabilité épouvantable. »
La maniabilité a peu changé depuis le premier Halo. C’est vrai, c’est particulier, voire démodé, mais avec l’habitude…
Sinon, je suis étonné que tu sois surpris par l’utilisation du stick pour zoomer (d’ailleurs, pas besoin de le maintenir). Même si la tendance est à la gâchette gauche, le stick n’est pas utilisé que par Bungie.
> « Sans oublier les moments où on est juste paumé sans savoir où aller »
Pareil, le début est une catastrophe, surtout qu’il n’y a pas grand chose à apprécier : il fait nuit, et les bâtiments sont moches.
> « Halo 3: ODST est donc probablement un titre qui fera frémir de plaisir les énormes fans de la série »
Détrompe-toi, je suis très fan de l’univers et des précédents jeux, mais je ne jouerais pas à celui-là. Après 2h30 de jeu, je pense pouvoir dire qu’il est très mauvais.
> « Finalement avant de balancer la manette je décide de sprinter jusqu’à l’étape suivante »
Cela peut-être vu comme un défaut, mais cela reste également cohérent par rapport à l’univers. Quand on sait la supériorité technologique qu’ont les covenants, les ODST ne sont pas grand chose… et font mieux de fuir que de tenter le combat. Mais ceci n’est aucunement mis en avant par la mise en scène, et c’est dommage.
(d’ailleurs, pas besoin de le maintenir)
Alors là je suis étonné, j’avais vraiment l’impression que si je le relâchais le zoom se barrait. Si je me suis planté my bad, c’est toujours un défaut en moins.
en fait, tu perds le zoom si tu te fais tirer dessus. Mais peut-être que nous n’avons pas joué à la même version (beta, preview, finale, …) et que des modifs ont été faites.
Salut,
perso je suis tombé sur Halo CE par hasard en cherchant un jeu co-op’ sympa sur Xbox et depuis je n’ai pas lâché la série ; j’ai payé ma 360 simplement pour pour Halo 3 comme d’autres se payaient des PSX pour PES. Débuter la série par ODST est le meilleur moyen d’en être dégoûté tant le jeu reprends tout ce qu’il y a de plus exécrable dans la série. Halo c’est quoi ? Des couleurs flashy, de l’humour, une IA & un moteur physique en béton ainsi qu’un level-design qui assure de ne jamais rejouer deux fois un passage de la même manière. Pas un seul de ces éléments se retrouve dans ODST, le jeu est mort, c’est terne, l’histoire n’a aucun intérêt, la disparition du bouclier régénérant est stupide tant il est inhérent au gameplay de Halo, on se bat contre les personnages les plus inintéressant de la série (les brutes, arf!), tout ressemble à un fangame développé par les stagiaires de Bungie. Non si tu souhaites découvrir Halo, chopes-toi la version XBOX (4€ et surtout pas la version PCMAC porté par ses tacherons de Gearbox), et faits-le toi en co-op’ en niveau héroïque, seulement après ça tu sauras si la série vaut le coup!
Merci du conseil ! J’y reviendrai quand j’aurai fini ma pile de jeux en cours ;)
Je msuis trompé en critiquant Halo3, précédemment.. c’est celui la que j’ai eu avec ma console… Il est bien pourri quand même.