On jouait déjà avant ta naissance, donc on a raison

Genre: Tronçonnage • Editeur: Sega • Date de sortie: 20 mars 2009

MadWorld

Par • le 30/3/2009 • À la une, Tests & previews, Wii • Exemplaire du jeu payé avec nos sous •

J’aime bien commencer mes tests avec la petite histoire qui précède le moment où je joue au jeu, en l’occurrence celle-ci est cocasse, enfin bon pas digne de Jean Roucas mais au moins équivalente à du Dary Cowl.
Depuis quelques mois, notre rédac’ chef souhaite que je fasse un test sur Wii, je le sais, il veut que je colle un 0 ou un 1 quelque part, peu importe, son sadisme anti-nintendo a besoin d’être satisfait, mais malheureusement pour lui, je n’ai jamais réussi à tenir le temps d’un jeu en entier pour avoir la prétention de le tester par écrit, à vrai dire, kwyxz a raison, il y a majoritairement des daubes sur la Wii, je peux le dire, je les ai essayés pour la plupart, et ils ne valent pas plus d’une heure à dépenser en temps de cervelle.
Seulement voilà, en tant que bon rédac’chef, il se devait d’insister et de trouver un moyen détourné pour arriver à ses fins, et c’est en recevant par courrier de la part d’un annonceur un exemplaire de MadWorld que je sentis le piège se renfermer sur moi ; kwyxz s’était inscrit et avait répondu comme il faut au quizz dans le but de gagner le jeu, et ce goujat l’a REMPORTE, et quelle adresse a-t-il donné aux organisateurs ? la mienne. Trapped like pedobear in a thailand joint.

Issu d’un cerveau sûrement en bon état pour un Japonais, MadWorld est donc attendu depuis des mois par les n-fan comme le sauveur hardcore gaming de la Wii, au milieu d’une flopée de Léa Vétérinaire et Apprends à sauter à Cheval 3, Poney édition, pour une fois les giclées de sang ne seront pas de menstruations équines, mais bel et bien des tripes découpées à la tronçonneuse, alors est-il vraiment à la hauteur des attentes de pauvres bougres de plus de 18 ans qui aimeraient utiliser leur boîte blanche pour autre chose que de mater leur copine remuer son cul sur la wii-board ?

I see that you liked blood so I put some blood in your trunk and everywhere around

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Histoire de répéter ce que vous allez lire partout et qui est obvious, MadWorld ressemble à du Frank Miller, oui, c’est noir, blanc, rouge, c’est très fortement inspiré de Sin City, mais laissez-moi vous expliquer en quoi c’est un coup de génie. La Wii est souvent décriée pour la mocheté de ses jeux, pas forcément due à la faiblesse technique du matériel, mais plutôt à la flemme des studios de développement qui gagnent des sommes monstres en vendant des patés moches qui plaisent aux mamies, et sortis en 6 mois de conception max, de l’idée au pressage. Ici, nous nous trouvons face à un jeu qui n’est guère plus techniquement avancé qu’un autre sur le même support, mais qui a réussi à nous mettre tellement de poudre aux yeux qu’on lui pardonne inconsciemment l’aliasing et les mauvais clipping.
L’univers de MadWorld est donc noir et blanc, ou plutôt noir et blanc cassé, tous les décors, personnages, objets sont fortement contrastés, provocant parfois même un certain trouble dans la perception de la profondeur à cause du manque de nuance. Pour renforcer l’effet visuel déjà intéressant, le sang et les textes à l’écran se distinguent avec une couleur respective (devinez lequel est rouge et lequel est jaune) qui fait tâche au centre de ce monde monochrome.
Le jeu use et abuse du sang, et mérite définitivement sa classification 18+ (une rareté sur Wii), et pour renforcer encore la patte « comic » ajoute des bruitage sous forme de texte (« SPLOSH ! » « PAF » « BLING » « BOUM » « SHEUBAM » ..) selon vos actions.

Non mais là j’ai pas compris de quoi ça parle

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Oui désolé j’ai pas été clair, donc je repars d’une base classique : MadWorld, c’est l’histoire d’un gros dur ex-meuwine avec des pecs poilus et une tenue moulante, ainsi que des lunettes de motard et un petit cul dans un jean serré, un role-model pour nos jeunes donc, qui débarque sur une sorte de Manhattan fictif nommé Varrigan City où depuis qu’un virus mortel a été lâché par des terroristes producteurs de télé, un jeu géant dont l’objectif est la survie et 100M$ sévit dans les rues de la ville, sous le regard des caméras disséminées dans plusieurs zones de combat correspondantes aux anciens quartiers de Varrigan. DeathWatch est le nom de ce jeu dont le principe est simple : scorer en tuant ses adversaires de la manière la plus gore possible, pour ça sont disponibles dans les niveaux du mobilier urbain (les panneaux de signalisation sont les plus gros scoring-items), des tonneaux, des pointes pour empaler, des disqueuses, des broyeuses, des … un peu tout ce que vous pouvez imaginer qui réduit un corps en charpie.
Chaque partie de MadWorld se passe donc dans un Quartier (il y en a 5) composé de 3 niveaux, avec une limite de temps de 30 minutes en moyenne, à chaque fois dans les deux premiers il vous faudra atteindre un score pour débloquer l’accès à un Challenge d’abord, puis finalement au boss, le troisième niveau du quartier est un niveau « spécial » course de moto, combat en arène .. avec un boss plus difficile.
Tout au long des niveaux « classiques », le scoring donne accès également à des bonus, vie ou armes spéciales comme la batte à clous, les couteaux, ou la fameuse lance (ma préférée) qui vous permet d’un geste svelte d’empaler 3 adversaires et de vous balader avec sur le dos.
Les Challenges, introduits par des cutscenes succulentes sont souvent une autre manière de scorer en faisant du mass-murder un art, que ce soit du golf avec crâne de zombie, des fléchettes humaines ou un grill géant, le but est toujours d’envoyer à l’abattoir un maximum d’adversaires inactifs.

Donc, pas moyen de négocier un peu ?

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Jack n’arrive tout de même pas les mains dans les poches, en dehors de ses bras massifs dont il se sert pour câliner les méchants tendrement (puis les jeter sur un truc pointu), de sa tête solide comme un wok pour coudbouler et stunner, et de ses poings dignes d’Hellbois, il est armé d’une tronçonneuse implantée dans son avant bras, et qui doit fonctionner comme ces petites lampes de poches à diode qu’il faut recharger en tournant une manivelle, car après quelques découpages, celle-ci se retrouve vite à court de jus, et on doit attendre quelques instants un rechargement pour enfin repartir à la découpe.
Les phases de combat sont d’une facilité toute volontaire, certains pourraient regretter le manque de défi, mais ils se tromperaient complétement sur les buts principaux du jeu : le scoring et l’ésthétique de la boucherie. Et soyons honnête, il existe aussi des mini-boss, qui à défaut d’être vraiment impossible à battre, ajoutent un peu de challenge aux niveaux.
Les adversaires sont donc pour la plupart stupides et n’attendent qu’à se faire découper, un niveau est tout simplement rempli de zombies qui spawnent à l’infini et qui avancent lentement vers vous, et vous ne remarquerez aucune différence avec les adversaires normaux, aussi bêtes. Qu’à cela ne tienne, ils ne servent que de matière première pour tester toutes sortes de sévices plus ou moins amusants, mais qui rapportent si possible un max de points, exemple : je prends un panneau stop, je lui enfonce dans le crâne, je prends des pétards, je lui enfonce dans le crâne aussi, je prends un masque de panda, je lui pose sur la tête, je prends un tonneau, je l’enfonce dedans, et pour finir, je le prends et je le jette sur les crochets en répétant quelques fois le mouvement : 10 000 + 5 000 + 3 000 + 3 000 + 2 000 + 800 + 800 + etc. Joli score, n’est-ce pas ? Si on rajoute quelques fatalities (je te mets la tête dans le cul, je te découpe dans la hauteur, je t’écrase le crâne comme une pastèque) et dans chaque niveau des décors actifs vous permettant d’ajouter du piment et des pointes pour encore mieux scorer, il y a une grande variété de manières de tuer toutes plus stupides et jouissives dans MadWorld.

Ok maintenant que je sais tuer des gens, je peux aller au Lycée avec ma tronçonneuse ?

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Non, reste ici jeune, je n’ai pas fini, MadWorld n’est pas la tuerie qui s’annonce, parce que là, tu vois, c’est maintenant que je dis du mal.
Première chose : la VF. Que ce soit les sous-titres des cutscenes avec le Pimp et sa copine aux nichons pointus ou les commentaires façon sport américain durant la partie, la qualité est correcte, mais largement perfectible, la traduction est trop adaptée, et à vrai dire, de savoir que c’est Joe DiMaggio (oui, la voix de Bender) qui est dans la VO, ça me fait mal au cul de pas pouvoir l’entendre et de me taper les mêmes blagouzes répétées à l’infini et pas très inspirées (c’est du même niveau que ces vidéos de Marcus, que j’adore personnellement mais qui n’est pas un maître réputé pour le meilleur niveau de ses blagues, mais quand même, infinite love&respect Marcus, si tu me lis, tu es mon animateur télé préféré pour de vrai de vrai).
Deuxièmement : les Boss. Ok, je reconnais que c’est assez subjectif, surtout que c’est pas vraiment une généralité, mais certains boss sont tout simplement trop difficiles, surtout quand vous avez passé une demi-heure dans un niveau où il n’y avait aucun challenge. Vous commencez le niveau avec deux crédits (des vies, quoi), et vous en récupérez un ou deux de plus si vous cherchez bien, avec un peu de malchance, vous en perdez un dans le courant de la partie avant d’arriver au boss, et là, paf, si vous n’avez pas deviné immédiatement le point faible du boss, vous êtes cuit, il va vous découper, écraser, électrocuter en vous faisant perdre 3/4 de vie à chaque coup, et expédiera vos 3 misérables crédits « up your ass », et là, RECOMMENCE TOUT LE NIVEAU D’UNE DEMI HEURE DEPUIS LE DEBUT. Du coup, si vous êtes un caïd, le jeu sera fini relativement rapidement (chaque niveau peut être fini en 1/4 d’heure je dirais avec du skill), si vous êtes nuls vous n’atteindrez jamais le boss, et si vous êtes « moyen », vous allez passer votre temps à recommencer des niveau ultra-faciles d’une demi heure pour vous faire pouner par un boss à qui il reste 3 petits points de vie et que vous n’avez pas pu atteindre à cause de cette pute de camera. Oui. J’en parle desuite.
Troisièmement : LA PUTE DE CAMERA, MEC. J’en peux plus, les contrôles du jeu sont ultra simples, quelques boutons et des balancements de wiimote pour des coups et coups spéciaux, un balancement de nunchuk pour esquiver, et des QTE sous forme de déplacement ou agitation des manettes pour finir ou débloquer des situations. Mais ce qu’il manque cruellement dans ce jeu à la 3e personne, c’est le contrôle de la caméra. Ici, tout est automatique, le seul moyen de choisir un angle est de verrouiller une cible avec le bouton C, malheureusement, un appui ramène la camera on sait pas où, un appui long cible ou pas un adversaire (c’est selon si vous êtes sympa ou pas), et un appui long déverrouille un ciblage établi, et un bon exemple vaut mieux qu’une explication foireuse :

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Le boss du 2e niveau du 3e quartier est un certain « Franck » en rapport à ce qu’il ressemble à Frankenstein mais en 4 mètres de haut, la map est une grand salle au sol innondé, et comme vous vous en doutez, ce boss peut vous électrocuter comme un grille pain, heureusement, il y a une corniche sur laquelle Jack peut vénérablement attaquer Franck et lui miter sa tronche. Pour monter sur cette corniche, il y a une rampe trop longue à atteindre (propbabilité d’électrocution = 90%) ou une caisse sur laquelle monter plus proche et simple (probabilité d’électrocution = 10%). Ok, pas de problème, pour atteindre Franck, il vous faudra le cibler, sinon, il y a de grandes chances que la camera ne lui fasse pas face, ce qui signifie que votre attaque ne le touchera pas, car Jack n’attaque que dans une direction définie on ne sait pas trop comment, si ce n’est généralement pas du tout où vous voulez, et qu’une fois l’attaque lancée, impossible de se déplacer d’un picomètre. Donc, hop, C, je cible Franck, cela veut dire que maintenant, tous mes mouvements seront relatifs à la camera qui sera entièrement orientées sur le méchant. Une fois sur la corniche, c’est un plaisir, vous n’avez qu’à vous diriger vers le boss et le tronçonner sans vous soucier du sens, la camera corrige vos mouvements, seulement, au bout d’un moment un QTE intervient, vous forçant à retomber SOUS Franck, et là, problème, vous avez les pieds dans l’eau, Franck va lancer son attaque électrique dans la seconde, vous avez juste le temps de monter sur la caisse pour pas perdre 80% de votre vie et donc sûrement un crédit. Soit, vous avez omis un détail, la camera est verrouillée sur Franck qui est AU-DESSUS de vous, FAIL : Jack ne peut tout simplement pas aller tout droit, il va se contenter de tourner en rond comme un débile, n’importe où que vous dirigiez ses pas … La solution est donc de déverrouiller le boss en laissant C appuyé le temps de … se faire électrocuter.
Voilà un exemple de situation complètement enrageante qui vous fera lancer la wiimote à travers la télé (dommage, il y a le strap, enjoy wiimote in your balls), le pire étant quand la caméra vous empêche de toucher correctement les grunts stupides des niveaux simples, vous vous trouvez entouré par la nullité sans pouvoir vous défendre car la caméra déconne.
Ce qui est navrant d’autant plus, c’est aussi cette impression que Jack ne peut attaquer que dans 4 directions, je me demande si c’est un intolérance obligatoire induite par la Wiimote ou autre, mais on a toujours l’impression d’être bien dirigé, et au moment d’asséner un coup de tronçonneuse, non, Jack se détourne d’un quart de tour et loupe lamentablement sa cible pourtant EN FACE, allez savoir pourquoi, rage quit, ffffffuuuuuuuuuuuuuuuuuu.

MadWorld avait tout pour sauver la Wii du néant ludique dans lequel elle se trouve, de l'action qui pourra vous faire rigoler pour de vrai, des idées saugrenues et visuellement plaisantes, un style qui même si repompé reste original et agréable, mais les défauts de maniabilité et de camera ainsi que l'affichage basse résolution qui fait pleurer les yeux risquent fort d'envoyer les plus courageux refaire des vrais gibs qui font kriiikrouukraaoo sur Quake. Mais ne soyons pas chien, pour la Wii, ce jeu est tout simplement légendaire, je l'ai donc noté dans le contexte, bisous.

est joueur depuis 1987. Joueur Hardcore Casual, même s'il passe des jours entiers de sa vie à jouer, il n'a jamais dépassé le niveau de votre petit cousin. Après avoir participé à l'émergence des LAN et du multijoueur avant les années 2000 et Counter-Strike, il ne jure plus que par les jeux solos, surtout les FPS.
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12 commentaires »

  1. Oh quelle fabuleuse chronique ! Mais on ne parle nulle part du support inconditionnel de la petite copine qui faisait pendant ce temps-là du crumble aux pommes et autres délicieux repas aidant à mener les combats sanglants à bout (excepté pour le boss de fin).

    Par conséquent je ne sais pas quel crédit apporter à cette retranscription de jeu vidéo.

  2. Mais je ris devant les screenshots, JE RIS !

  3. Ce jeu me fait peur. Je vais relire la chronique de Pipo sur We<3Katamari

  4. Mais j’me suis bien marrée quand même :)

  5. Tu suxxe^^

    Plus sérieusement, fac ea ce troll poilu, je retient ca du jeu:

    _ C’est quoi cette FUCKING de maniabilité borderline, ok c’est vachement jouissif pour le Beat-Hem-All mais comme tu le dis, le lock est… abominable, NMH avait un lock du tonerre. En fait, la maniabilité est quand même vachement bonne, mais face au boss, elle se révèle trop brouilonne.

    _ L’OST est une MERVEILLE, j’ai beau être un fan de metal, j’ai jamais vu une OST aussi recherché, excellente et jouissive. Franchement, c’est une réussite de mon poing de vue.

    _ Le doublage en lui même est moyen, les acteurs pètent mais les blancs a la fin des cinématèques sont… mauvais…

    _ Le mode 2 joueur est jouissif mais pourquoi avoir foutu cette idée stupide de devoir shooter un type d’ennemi, ca enlève le coté défoulant.

    _ Les boss sont classes, mention au boss de fin de la zone 1, quel classe, la musique, l’arêne, les QTE, sa voie… ROXXOR

    _ Euh… Dis moi, les bonus quand tu finis le jeu, tu les obtient comment? [La doubel tronconneuse et le katana]

    _ Jack = Travis = ULTRA CHARiSMATIQUE

    _ Les boss sont pas forcément dur [d’où le: Tu suxxe] Frank est difficile quand on ne pense pas a prévoir le coup de la foudre avec le saut, il faut juste pas le looker, foutre la caméra en bonne position et y aller, esquive l’attaque, tronconneuse, QTE, tabasse au sol, puis revient sur la plate-forme.

    Lse boss dur pour moi furent… Frank (car il reste chiant avant que tu choppe une tactique) le loup garou et le Shogun… Rah le shogun, trop chiant a QTE, dans une arêne trop classe.

    En clair, c’est pas un BGE, mais c’est un jeu qui merite un B+

  6. L’avantage de l’OST c’est qu’elle a été faite pour le jeu, les lyrics parlent donc du jeu, c’est intéressant, moi par contre j’ai juste eu l’impression d’entendre 10 fois la même chanson.
    Après pour les Boss, ce qui me gave, c’est pas forcément leur difficulté, qui comme je le dis est relative, mais surtout le fait que si tu perds tes crédits, tu recommences tout le niveau à zéro, c’est à dire des millions de points à scorer à nouveau, 20-30min de jeu, souvent pour des problèmes de caméra qui sabotent complétement le gameplay. Moi qui joue généralement pas plus d’1h30-2h, j’ai envie d’avancer, pas de refaire 3 fois le même niveau parce que le ciblage m’a envoyé dans les paquerettes.

  7. On voit pas les 3 premiers screenshots

  8. Bizarre je les vois très bien moi !

  9. Sinon, en passant la console en anglais dans les menus, le jeu est en VO.

  10. « enjoy wiimote in your balls »

    <3

  11. Il y a des mini jeux super droles, j’adore celui ou tu dois empaller des mecs sur les tetons des dames géantes à l’aide d’une bouteille de champ’ (et le commentaire qui va avec lorsque tu réussis), mais par contre au bout de 2 quartiers qu’est ce qu’on s’ennuie, c’est trop mou.

  12. Pour l’avoir refait et réanalyser, je peux dire sans complexe que ce jeu est un très grand jeu. Quand j’y repense, la satyre, le scénario, les graphismes, la bande son magique, l’effort donné pour que chaque niveau soit original et nous offre un cheminement pour exploser le score afin d’atteindre la possibilité de tuer des boss charismatiques.
    On regrette une caméra qui nous crispe a certains moments du jeu (mais j’ai trouver cela plutôt rare) et un doublage quelque peu haché, un peu a la house of the dead: Overkill (Que ce jeu est bon d’ailleurs) a savoir que les voies sont très bonnes, c’est du tout bon mais les répliques ne s’enchainent pas, on a des blancs par moment entre deux répliques, mais assez fort quoi.

    Je sais que l’année 2009 a eu ces jeux renommés et cie, mais Madworld est pour moi l’une des perles de cette année 2009 à n’en pas douter. Je trouve juste dommage que certains restent sur l’idée d’un jeu bourrin au vue de la profondeur que donne Jack, ainsi que la satyre que donne son univers.

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