On jouait déjà avant ta naissance, donc on a raison

Genre: zut jsuis mort zut jsuis mort zut jsuis mort zut jsuis mort zut jsuis mort zut jsuis mort zut jsuis mort zut jsuis mort zut jsuis mort zut jsuis mort zut jsuis mort zut jsuis mort zut jsuis mort • Editeur: Terry Cavanagh • Date de sortie: 11 janvier 2010

VVVVVV

Par • le 26/9/2011 • PC, Tests & previews • Exemplaire du jeu payé avec nos sous •

Précédé par une réputation flatteuse, VVVVVV se trouve pour une bouchée de pain au sein de divers packs de jeux indé. C’est donc avec l’Humble Indie Bundle #3 que j’ai récupéré l’oeuvre, et oh boy je ne l’ai pas regretté.

T’es trop VVVVVVIP

Bienvenue dans un monde étrange

Crash ! Le Vaisseau du Capitaine Viridian est la Victime de perturbations cosmiques et intime l’ordre à son équipage d’évacuer ! Seul problème, tous ses compagnons sont téléportés à des endroits différents de cette dimension étrange qu’ils viennent de découvrir : la dimension VVVVVV. Séparé des autres, perdu dans un lieu étrange, le capitaine doit alors retrouver ses petits camarades, tout en récupérant au passage un maximum de « trinkets », des pièces disséminées un peu partout au hasard de l’univers. Pour ce faire, notre Vaillant capitaine arpente les lieux à pied, dénué d’une quelconque arme, et tel le personnage principal de Bionic Commando ne peut pas sauter. Pour se mouvoir et esquiver les obstacles, ennemis et autres embûches, il lui faudra inverser la gravité. C’est sur cette mécanique que repose l’intégralité du gameplay : en quittant le plancher des vaches, le Capitaine évitera sans mal une rangée de pointes acérées qui l’attendraient au fond d’une chausse-trappe. Mais gare, car le même genre de pièges peut exister suspendus au plafond…

C’est Vous qui Voyez

Les noms des tableaux contiennent moult références

Un principe simple mais accrocheur, un level design malin et original, une belle quantité de tableaux différents représentant autant de défis à relever, des références astucieuses par dizaines, VVVVVV avait déjà tout pour me plaire, mais si l’on ajoute en prime que les graphismes délicieusement rétro rappellent les plus belles heures du Commodore 64 et que la musique chiptune se paye le luxe d’être entraînante et accrocheuse, n’en jetez plus la coupe est pleine. C’est un véritable plaisir que crapahuter au sein de cet univers tordu, retors, garni de pièges mortels mais fort heureusement généreusement équipe de checkpoints. On s’amusera à compter le nombre de morts nécessaires pour terminer l’aventure, laquelle peut se faire assez rapidement (grand max 3 heures pour un joueur aguerri) mais c’est sans compter sur la collecte des trinkets qui se révèle être une autre paire de manches. L’un d’entre eux, immédiatement visible mais non accessible à cause d’une poignée de pixels bloquant le passage, imposera de traverser SEPT tableaux en esquivant des pointes au sein d’un couloir pas bien large, pour effectuer immédiatement le trajet retour après avoir inversé la gravité sur une plateforme friable. Une vidéo expliquera mieux le problème que de longs discours :

Il m’a fallu des centaines d’essais (et autant de morts) pour qu’après plusieurs heures je parvienne sans encombre à revenir au premier écran où je suis retombé DU MAUVAIS CÔTÉ et donc à mon point de départ. J’ai immédiatement désinstallé ce jeu de merde et n’y ai plus jamais retouché depuis et m’y remettrai quand je serai moins énervé plus tard. Vous en revoulez ? Y’en re-n’a. Une fois le jeu terminé, on débloque de nouveaux modes qui devraient réussir à faire perdre les pédales aux core gamers les plus aguerris. Du bonheur en somme, masochiste (toutes proportions gardées, c’est pas I wanna be the guy non plus) mais du bonheur quand même. Allez, on fonce sur le site officiel pour se faire une idée, et plus vite que ça mes gaillards.

L'un des meilleurs, si ce n'est le meilleur, titre de ce Humble Indie Bundle #3, VVVVVV est une friandise sucrée délicieusement retro qui saura parler à l'ancien joueur de VCS, Spectrum et autres Commodore 64 qui sommeille en chacun des passionnés depuis 198x. Pour les autres, il représente un défi plus que sympatoche à relever, et se trouve pour une bouchée de pain sous Windows, Mac OS et même Linux. Qu'est-ce-que vous attendez pour craquer ?

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est joueur depuis 1985. Multiplateformes, multigenres, souvent exigeant, parfois tatillon, mais jamais blasé.
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3 commentaires »

  1. Bienvenue au club des traumatisés de VVVVVV :D

    J’ai adoré les 3 ou 4h (20 trinkets compris) que m’auront fourni ce jeu. Et moi aussi, j’ai lutté pour le dernier trinket.

    D’après mon petit test ( http://www.senscritique.com/jeuxvideo/vvvvvv/4911267827523334/critique/sseb22/ ), je suis mort 300 fois juste pour ce dernier.

    Mais même s’il m’a plu au point de l’offrir à Inks, ce que je préfère, c’est la musique. Elle est disponible à l’écoute sur bandcamp : foncez !!

    http://souleyedigitalmusic.bandcamp.com/album/pppppp-the-vvvvvv-soundtrack

  2. Clair ce jeu est très addictif est sympa à jouer, pour l’aventure et le challenge. Petit plus pour la musique quand même qui est franchement de très bonne qualité et vraiment cool. Ecoutez « Potential For Anything » =)

  3. Kwyxz, tu te souviens de ce *BIP* d’item a récupérer, avec le coup de l’apesanteur qui change, où tu dois traverse plusieurs tableaux a la suite avec plein de piques en ALLER/RETOUR?

    C’est ce qui m’a fait hair ce jeu de toute mes forces. Très bon gameplay, après, ca suit la logique assez conne du « Je suis difficile pour être intéressant. »

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