Genre: Plateformes • Editeur: Sega • Date de sortie: 19 décembre 1992
World of Illusion
Par kwyxz • le 6/5/2008 • MegaDrive, Tests & previews • Exemplaire du jeu payé avec nos sous •Deux ans après Castle of Illusion, un an après QuackShot, Sega propose une nouvelle aventure qui cette fois réunit les deux personnages les plus emblématiques de l’univers Disney: Mickey Mouse et Donald Duck. Nos deux héros sont magiciens à leurs heures perdues, et préparent leur prochaine représentation. Alors qu’ils s’entraînent sur un nouveau tour, ils découvrent non loin de la scène une malle mystérieuse, dans laquelle Donald se hâte d’entrer… et disparaît. N’écoutant que son courage, Mickey suit son camarade et disparaît à son tour: ils se retrouvent dans un monde étrange, armés d’un drap et d’une corde magiques, et vont devoir mettre leurs talents en commun pour s’en sortir…
It’s a small, small world
C’est après une scène d’ouverture magnifique, mettant en scène un vieux livre relatant les exploits de nos personnages, que l’on est plongé dans le vif du sujet. Végétation abondante, sprites très jolis et parfaitement animés, musique agréable, aucun doute: la puissance de la MegaDrive est ici utilisée à plein régime. Les différents niveaux sont variés avec des classiques, comme la forêt, le royaume sous-marin, la montagne, et d’autres bien plus originaux comme l’arbre de Noël, le monde des gâteaux ou bien encore le ciel nuageux. Ce dernier est d’ailleurs précédé par un périple en tapis volant pas piqué des hannetons. Difficile de s’ennuyer donc avec une telle variété et un challenge qui, s’il n’est pas aussi corsé que celui de Castle of Illusion, devrait tout de même tenir en haleine le temps d’un après-midi. Les différents obstacles rencontrés demanderont peu de prise de tête, mais un travail d’équipe en coop extrêmement agréable.
That’s fucking teamwork
C’est en effet le principal intérêt de ce World of Illusion: un mode coopératif très bien conçu qui oblige les joueurs à véritablement s’entraider. Contrairement à un Sonic 2 où le second joueur ferait presque de la figuration, il est ici impératif pour les deux protagonistes de travailler de concert afin de franchir certaines plateformes ou passages étroits, à l’image de ces tremplins du premier niveau: une planche, un rondin, l’un des personnages saute d’un côté, l’autre fait de même du côté opposé, zboooing, le premier est propulsé en hauteur et n’a plus qu’à sortir sa corde de magicien pour aider son partenaire à monter. Pour l’époque, c’était du jamais vu.
Comme un bonbon
On l’a dit plus haut, visuellement on est ici en présence d’un des plus beaux jeux de l’histoire de la Megadrive. Tons chaleureux, couleurs chatoyantes, les graphistes se sont surpassés pour offrir un véritable dessin animé interactif. Plus anecdotiques, mais pas oubliables pour autant, les musiques utilisent à perfection le synthétiseur de la console pour offrir des thèmes parfaitement adaptés aux niveaux qu’ils illustrent. Les seuls petits défauts à relever sont peut-être la maniabilité, pas toujours parfaite lors de certains sauts périlleux, et surtout la relative durée de vie du jeu. Préparez-vous à le finir en un après-midi si vous utilisez les « Continue » en coop, et quelques jours sans les utiliser. On regrettera également un artifice un peu bidon obligeant à se retaper une partie de certains niveaux déjà traversés, mais rien de bien méchant, ce jeu reste un must.
Seul et surtout à deux, World of Illusion reste une valeur sûre qui a traversé les années avec panache. Laissez-vous entraîner dans cette formidable fantaisie féérique pour quelques heures de bonheur.
Quel bonheur de lire un test sur ce jeu! Je n’oublierai jamais ce magnfique jeu et les mercredi après midi à le terminer en co-op avec mon voisin, un verre de banga et une tartine de nutella à porté de main.
Bon test en tout cas, qui fait bien ressortir les graphismes qui était vraiment au top à l’époque.
Alors moi je me pose la question, pour tes screenshots… émulateur ou chambre noire à l’ancienne ?
La réalité est bien plus prosaïque: Google Images.
Oui je sais, j’ai honte.
Une masterpiece tout simplement.
Celui-ci et Quackshot sont les grands jeux vainqueurs made in Disney.