On jouait déjà avant ta naissance, donc on a raison

Xbox Live Summer of Arcade 2010

Par • le 7/9/2010 • Entre nous

Oui, je SAIS, on est en septembre et il est donc bien tard pour parler du Summer of Arcade 2010. Quoique pas tant que ça en fait vu que les jeux sont toujours au même prix, 1200 points, ce qui est d’ailleurs assez cher, j’ai souvenir d’un passé pas si lointain où on en trouvait encore à 800 points et malheureusement c’est de plus en plus rare. C’est lors d’une soirée de présentation que j’ai pu m’essayer aux différents titres proposés, sauf Castlevania malheureusement la faute à un problème technique: un peu déçu puisque c’est principalement pour lui que je venais. Mais puisque j’étais sur place, il aurait été idiot de partir immédiatement après les pizzas, j’ai donc profité de la soirée pour essayer les autres jeux.

Monday Night Combat

Commençons par celui qui m’a le moins intéressé, à savoir Monday Night Combat, mix improbable entre TPS à la Gears of War et tower defense, le tout agrémenté de couleurs vives que n’auraient pas renié les designers de Mirror’s Edge. On déplace son personnage au sein d’une arène et on installe tourelles et autres mécanismes de défense que l’on fait évoluer, jusqu’à ce qu’une vague d’ennemis arrive. Là on peut bien entendu leur tirer dessus soi-même comme dans n’importe quel TPS basique, mais aussi continuer à upgrader et défendre ses tourelles. Le jeu peut se jouer à plusieurs en coop, mais au bout de quelques minutes de jeu c’est surtout l’ennui qui nous a étreints Daz et moi et nous avons rapidement laché l’affaire.

Hydro Thunder Hurricane

Un peu plus sympa mais pas transcendant non plus, voici le nouvel épisode d’une série qui a commencé sur Playstation et Nintendo 64 mais qui à l’époque faisait déjà pâle figure devant les ténors du genre, qu’il s’agisse de Wave Race, Wipe Out ou F-Zero X. Hydro Thunder propose en effet des courses de bateaux un poil futuristes dans des environnements divers et s’inspire largement des titres pré-cités, mais le feeling de course est un peu mou, ce n’est pas vilain graphiquement, c’est même plutôt joli et ça défile assez vite, mais ce n’est pas non plus réellement passionnant, et là aussi on finit par un peu s’y ennuyer…

Lara Croft And The Guardian Of Light

Largement mis en avant et présenté par Eidos lors de la soirée, cet épisode spin-off de la série Tomb Raider spécialement développé pour le Xbox Live Arcade est bien particulier: la vue en 3D isométrique à la Baldur’s Gate, le gameplay assez particulier et le mode coopératif entre Lara et Totec, un guerrier maya, expliquent pourquoi le jeu ne porte même pas le nom de Tomb Raider. Bien sûr on retrouve dans cet épisode les habituelles énigmes, les pièges et les gunfights proprent à la série mais l’accent est mis sur l’entraide et il est bien plus intéressant de se plonger à deux que seul dans cette aventure plutot bien foutue (les potes). Même si je suis toujours resté hermétique à l’univers de Lara Croft et que j’ai profondément détesté tous les Tomb Raider auxquels j’ai pu jouer, celui-ci m’a laissé à penser qu’il saurait séduire les fans et trouver son public.

Limbo

Le jeu le plus intéressant de cette soirée, malheureusement disponible sur seulement un poste de démonstration, même s’il vaut mieux être tranquillement installé au calme pour pouvoir en tirer la substantifique moëlle. Sans chichis ni même la moindre once d’explication, le joueur est projeté dans la peau d’un petit garçon au milieu d’une sombre forêt. La direction artistique est incroyable, le décor en nuances de gris superbe et oppressant, l’ambiance sonore joue également énormément dans l’immersion et les morts horribles qui attendent ce petit enfant choquent tellement l’ensemble rappelle un dessin animé, un peu sombre certes, de Walt Disney (Taram, anyone ?). Il faudra prendre son temps pour explorer les moindres passages accessibles au héros et trouver comment défaire des ennemis redoutables quand on n’a pas la moindre arme, que les décors sont remplis de pièges mortels et qu’on ne sait pas faire un barrel roll. Assurément le titre le plus intéressant de tout ce Summer of Arcade.

est joueur depuis 1985. Multiplateformes, multigenres, souvent exigeant, parfois tatillon, mais jamais blasé.
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3 commentaires »

  1. I am Daz and I approve this classement.

    Le-jeu-qui-ressemble-à-Virtual-On (ce n’est pas un compliment): bof, Hydro machin: bof, Lara Croft: sympa (et aurait du s’appeler autrement pour permettre aux haters d’y jeter un oeil sans a priori) et Limbo: fuck yeah.

  2. Mine de rien, c’est le premier Summer of Arcade où je regrette pas que ma Xbox ait cramé au bout de 8 mois (et que je me suis juré de ne jamais en racheter, même si t’as vu y’a quand même quelques exclus bien dessus).

    Bon ok, y’a vraiment pas de date pour un portage de Limbo sur le PSN …?

  3. J’ai fait Limbo et je suis d’accord, c’est sans doute le jeu star de ce Xbox Live Summer of Arcade. Pas révolutionnaire, mais évocateur et réglé avec une grande minutie. La direction artistique, le moteur physique sont incroyables de justesse. Je m’arrête là sinon je suis reparti pour un tour.

    En revanche, pour avoir joué à Hydro Thunder Hurricane, j’aurais quand même envie de le sauver un peu et d’en faire de la publicité éhontée pour cette très belle expérience de mon côté :
    Pour le pilotage à proprement parler, il est moins abouti que les références incroyables qu’il brasse tout le jeu, c’est vrai. Cependant, l’idée de faire des sauts aériens pour ajuster son véhicule est pas mal. Dommage que le comportement des véhicules soient erratiques dès qu’on commence à pousser le jeu dans ses retranchements avec des manipulations audacieuses. Dommage, enfin, qu’il soit aussi axé multijoueur et mette sur le banc autant le joueur solo.
    Mais! la variété des défis, le mélange de ces derniers dans des championnats, des circuits magnifiques qui prennent pour cadre plus un univers que le classique désert/neige/forêt, une difficulté et une exigence franchement excitantes, des circuits qui changent selon les tours, des raccourcis en folie, une grande animation sur les abords de la piste, des sauts vertigineux, un co-pilote cynique, un univers régressif si délicieusement 90’s, HTH a quand même de très jolis atouts! :-)

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