Cet article est la traduction en français d’un document de synthèse issu du site allemand Stigma-Videospiele, qui fait le point sur la désinformation que subissent les « killerspiele » chez nos voisins d’Outre-Rhin. Ce document est traduit et publié avec l’accord de l’auteur, et vu l’intérêt de son travail, soyez sûrs qu’il y aura d’autres traductions.

Un échange d’e-mails avec un ami me permet de revenir sur l’article concernant « l’amoklauf de Winnenden », d’aprofondir quelque peu mes théories, et aussi de faire avancer le débat.

Il n’y a même pas deux jours que la fusillade de Winnenden a eu lieu, et tout le monde a donné son avis dessus, en ressortant les arguments habituels. Qu’on me permette d’avancer les miens, car je ne crois pas qu’ils aient été beaucoup utilisés.

Aujourd’hui, à Munich, a eu lieu une conférence réunissant de nombreux scientifiques (notamment allemands) ayant chacun travaillé sur un aspect ou un autre de la violence des jeux vidéo. Au menu : effets négatifs des « jeux violents » à court terme comme à long terme, implications politiques, et étude des réactions des joueurs de ces jeux face à la critique.

Il y a quelques jours, la GWG (pour Gesellschaft für wissenschaftliche Gesprächspsychotherapie, ou Société pour la psychothérapie scientifique), une importante fédération allemande de psychothérapeutes, a publié lors d’une réunion à Cologne un communiqué (en Allemand) appelant à l’interdiction des « jeux de tueurs ». Selon Mme Elke Ostbomk-Fischer de la GWG, les jeux violents sont les « mines […]