Le débat sur la violence vidéoludique est-il mort ? – 1ère partie
janvier 30th, 2016Avant de se demander si le débat est mort, on peut se demander si, pour commencer, il y en avait un. Réponse courte : pas vraiment, non.
Avant de se demander si le débat est mort, on peut se demander si, pour commencer, il y en avait un. Réponse courte : pas vraiment, non.
Une diatribe anti-jeux violents de plus génère un mini-buzz de plus. Certains veulent néanmoins discuter sérieusement. Est-ce encore possible ?
Un opposant à la violence vidéoludique vient d’être arrêté pour corruption et trafic d’armes. On peut s’en réjouir. Moi pas.
Ô joie, je suis enfin publié sur papier imprimé, et c’est à Benjamin Berget, auteur de « L’histoire des jeux vidéo polémiques vol. 1 », que je le dois. Qu’il en soit remercié ici-même.
A chaque fois, c’est pareil : dès que la critique pointe le bout de son nez, on hurle à la « diabolisation ». Mais il n’y en a pas un peu marre de ce mot ?
Un article nullissime contre les jeux vidéo provoque la colère des gamers. Déjà-vu ? Bien sûr. A ceci près que c’est la critique vidéoludique qui a été le plus atteinte.
Retour sur une année où, contre toute attente, les polémiques sur la violence vidéoludique se sont progressivement réduites à peau de chagrin.
Coup de gueule contre la tendance d’une certaine frange de la « communauté des joueurs » à recourir au lynchage contre toute personne osant émettre des critiques sur leur loisir favori.
Entre le « serious game » sur le Mur de Berlin et le mod de Wolfenstein 3D sur le camp d’extermination d’Auschwitz, on se demande parfois ce qui se passe par la tête de certains. Si tant est qu’il s’y passe quelque chose.
C’est maintenant officiel, Jack Thompson, l’Attila du débat sur les jeux vidéo, le Roi Midas du Point Godwin, vient d’être définitivement radié du barreau. Mais est-il vraiment sorti de nos vies ?