Genre: Top Gun sans les passages chiants dans les douches • Editeur: Sega • Date de sortie: 22 avril 2010
After Burner Climax
Par kwyxz • le 14/6/2010 • À la une, Arcade, PlayStation 3, Tests & previews, Xbox 360 • Exemplaire du jeu fourni par l'éditeur •En 1986, Tony Scott signe un film montrant des F-14 Tomcat se bastonnant dans les airs, ça s’appelle Top Gun et il y a un jeune acteur prometteur nommé Tom Cruise dedans. En 1987, Sega sort dans les salles une véritable bombe tournant sur un hardware proche de son déjà célèbre Space Harrier, proposant de se bastonner dans les airs à bord d’un F-14 Tomcat. Coïncidence ? You decide.
The defense department regrets to inform you that your sons are dead because they were stupid
After Burner est plus qu’un classique, c’est un véritable mythe. A l’époque, aucun autre jeu n’avait proposé des combats aériens si nerveux, si rapides, et si impressionnants. Le cabinet de la borne du deuxième opus, monté sur verrins, offre de belles sensations puisqu’il monte et descend en fonction des coups de manche à balai donnés par le joueur. Très simple d’accès, le jeu offre deux modes de tir, une mitrailleuse lourde « classique » et des missiles à tête chercheuse qu’il conviendra de « locker » sur ses adversaires. Une fois ces bases assimilées, c’est parti pour aller descendre du soviet’ dans des joutes tenant, il faut l’avouer, plus du shoot’em up que du dogfight. Et pourtant ça fonctionne puisque le jeu, très fun, en met plein la tête: explosions, missiles dans tous les sens, décor qui tourne sur lui-même au moindre tonneau, il y en a tellement à l’écran que parfois le tout est un peu difficile à suivre.
The plaque for the alternates is down in the ladies room
Pourquoi en dire autant sur After Burner ? Tout simplement parce que ce nouvel épisode, le quatrième considéré comme « canon » puisque G-Loc est un spinoff, est construit exactement sur le même schéma, les graphismes HD et le son spatial 5.1 en plus. Et comme ses prédécesseurs, c’est une bonne grosse claque dans la gueule qui décoiffe méchamment le temps d’une partie. Partie qui, comme tout jeu d’arcade qui se respecte, durera une quinzaine de minutes environ. Mais l’intérêt d’un tel titre n’est évidemment pas dans la durée de son mode solo, mais dans sa rejouabilité: le mode score attack devrait inciter tout amateur d’arcade à passer de longues nuits à essayer d’améliorer ses records. Pour ce faire les gentils développeurs de Sega ont quand même inclus quelques nouveautés: tout d’abord il est possible de choisir entre trois oiseaux de guerre. Le F-14 Tomcat historique est bien entendu toujours présent pour les nostalgiques (même s’il s’agit ici d’un Super Tomcat, c’est pareil mais mieux), mais il est également possible d’aller faire le zazou dans les cieux aux commandes d’un F-15E Strike Eagle et d’un F-18 Super Hornet.
You don’t have time to think up there. If you think, you’re dead
Alors heureux ? Pour être encore plus efficace dans la lutte aux cocos (bon en vrai on n’est pas sûr que ce soit encore des russes les méchants, je n’ai pas bien compris le scénar, il est question d’une arme nucléaire et de prototypes volés je crois) un mode nommé « Climax » est activable une fois que la jauge est remplie, une fois ce mode activé c’est le même principe que le Witch Time de Bayonetta, les ennemis se déplacent plus lentement et en bonus on peut locker tout le monde et tirer des missiles de manière illimitée, c’est guinguette, mais je vous vois venir non After Burner Climax est sorti en arcade longtemps avant Bayonetta, celui qui a peut-être copié sur l’autre n’est pas celui qu’on croit. Petite cerise sur le gâteau, il est possible de choisir la peinture affichée par notre coucou supersonique mais là ça tient du détail vu qu’on ne la regarde jamais après, par contre pouvoir choisir la musique originale de After Burner en fond sonore c’est comme pour Out Run 2 c’est du coq-au-vin pour un poivrot: un régal. C’est à ce genre de petites attentions que le joueur depuis je sais même plus combien de temps sent qu’il est choyé. Merci Sega, je t’aime d’amour et je t’aimerai toujours malgré Rage of the Gladiators, c’est promis. Vu que j’ai du rab de screenshots, je vous les ajoute, c’est beau et en mouvement vous n’avez pas idée de comment ça rend bien. Alors à moins de dix Euros le jeu, y’a moyen de se faire plaisir: c’est le prix de cinq parties à La Tête Dans Les Nuages…
After Burner Climax est un vibrant hommage à l'arcade de papa, des niveaux très courts mais intenses, une difficulté sagement dosée pour que tout le monde s'amuse, et une rejouabilité assurée par le scoring. Difficile de faire la fine bouche pour peu que l'on soit amateur du genre: visuellement ça arrache velu.
Déjà joué à Ace Combat dis moi ?
Non parce que j’ai essayé la démo de ABC et y avait rien de transcendant, je veux bien que ce soit une emblème mythique de l’aviation arcade, mais j’ai trouvé ca horriblement mou moi, alors ok on peut accélérer et loquer ses cibles mais on a toujours l’impression de se trouver sur un rail-shooter-sidéral vitesse 100, mais pourquoi doit on utiliser des chasseurs pour cela ?
Honnêtement, on utilise les commandes pour se déplacer sur l’écran, ce qui (je trouve) est très dommage pour un jeu se basant sur de l’aviation, à l’origine je pensais que tout se passait en « 3D à 360° » et quand j’ai testé je me suis trouvé tout con . . . crois moi dans l’aviation « arcade » et ultra-rapide tu peux trouver bien plus jouissif, tout simplement parce qu’entre un dogfight nerveux dans un ravin, entre des immeubles ou dans un tunnel et une séance de rail-shooter ultra-speedé, je miserai toujours plus sur la première option
PS : Cela dit pour de l’arcade brut il devait être très sympa à l’époque sur vérin :)
C’est mes souvenirs qui sont faussés ? Je croyais me rappeler que la cabine d’arcade tournait à 360° …
Si je ne me trompe pas la version cabine c’est pour une version plus ancienne qui est/etait central dans la salle
L’article la parle de la petite cabine dans le coin droit de la salle qui est plus petite et ne se penche pas, le jeux étant plus beau et assez speed.
Ocelot: Ace Combat n’a rien à voir question gameplay et feeling avec After Burner. C’est comme si tu comparais Dirt avec Sega Rally.
Loni: la cabine d’arcade R-360 est sortie bien plus tard et a surtout été popularisée par G-Loc, celle dont je parle est celle visible dans Terminator 2.
« Ace Combat n’a rien à voir question gameplay et feeling avec After Burner. C’est comme si tu comparais Dirt avec Sega Rally. »
Sans déconner . . . je disais juste que je ne comprenait pas l’intérêt de ce jeu c’est tout (sauf pour les nostalgiques à la limite)
Bin oui sans déconner. Tu commences ton commentaire par un « Déjà joué à Ace Combat dis moi ? » limite condescendant, et je t’ai répondu poliment, alors tu vas être gentil et te calmer deux minutes.
Si on est pas fan du genre « jeu d’arcade de fin 80 début 90 » on est pas forcément la cible de ce jeu, c’est écrit dans le test en plus.
C’est dingue comme les membres de ce site aiment partir au quart de tour alors qu’il n’y a aucune agression . . . je disais juste que je ne comprenais pas l’intérêt d’un tel jeu en 2010, voir même en 2000, voir même en 1990 alors qu’en même temps sortait Ace Combat . . .
Pourquoi ? Tout simplement parce que pour moi tout l’intérêt de l’aviation se trouve dans le dogfight « 3D » et pas dans le Shoot galactique comme le jeu nous le présente (et je n’ai rien contre les vieux jeux de shoot hein) c’est tout . . .
Vous tombez encore une fois dans l’agression gratuite, c’est dommage pour un site comme ca que je suis régulièrement.
C’est moi qui tombe dans l’agression gratuite ? Je rêve. Avec ton premier commentaire c’est limite si tu me prends pas pour un con sur le ton « After Burner c’est bien gentil mais Ace Combat 6 c’est mieux hein, tu dois pas être au courant » et alors que je te réponds gentiment que les deux jeux n’ont juste rien à voir tu réponds « Sans déconner… ».
Et c’est toi qui viens jouer les victimes après ? Tu vas me faire pleurer.
@Ocelot : C’est dommage, si tu avais écrit ton dernier commentaire à la place de ton premier, on n’en serait pas là. Tu as le droit de penser qu’un jeu vidéo basé sur de l’aviation est plus intéressant en vraie 3D qu’en railshoot, mais il y a la manière de le dire, et ton premier commentaire n’était vraiment pas neutre.
On en revient au même principe que la première fois que c’est parti en live avec toi : On dirait que tu crois que tout le monde pense comme toi, pas étonnant que ça parte au quart de tour. Le pire est qu’à part la première phrase assassine de ton premier commentaire, le reste est parfaitement acceptable. Tu gâches donc un commentaire entier avec ses 7 premiers mots. Jolie performance !
On m’a toujours dis que j’étais capable de grandes choses avec vraiment peu d’efforts :)
Pour en revenir à ce que je disais, vous préférez plus le rail-shooter que les jeux d’aviation en 3D ? (Je ne parle ici que des jeux avec des avions de chasses contemporains et pas l’aspect nostalgique)
D’où ma question qui visait à demander si la personne ayant écrit l’article avait déjà gouté à un AC (aussi « agressive » soit elle . . .)
J’apprécie les deux, sans distinction, les dogfights de Ace Combat comme le pur feeling speed arcade d’After Burner
-Joueurs depuis 198X
-Vieux cons nostalgiques
-Retrophiles (ça n’est – presque – pas sale)
-Entités subjectives
-Critiques passionnées
-Critiques passionnants (#krkrkr)
-Une reprise midi de California Dreaming
C’est une liste non exhaustive de ce que tu trouveras sur ce site, et tu devrais le savoir si tu commences à nous suivre depuis un certain temps.
La majorité des rédacteurs de ce site irons bien plus volontiers de leur logorrhée sur Outrun plutôt que GT5, ou sur Afterburner plutôt que Ace Combat ou – Dieu m’en garde – Lock On.
Si tu connais le site, je suis presque surpris que tu sois surpris.
Aussi le jeu.