On jouait déjà avant ta naissance, donc on a raison

Genre: FPS WWII ZOMBIE NAZI • Editeur: Activision / Treyarch • Date de sortie: 14 Novembre 2008

Call of Duty 5 : World At War

Par • le 13/11/2008 • À la une, PC, Tests & previews • Exemplaire du jeu payé avec nos sous •

Il est de ces jeux dont on nous annonce le niveau bouzesque déjà quelques mois à l’avance, et dont tous les éléments sont contre lui dès son annonce, en voici un exemple : Call of Duty : World At War.

Petite parenthèse pour ceux qui ne connaissent pas vraiment l’histoire des Call of Duty : cette série est née après le split d’une partie de l’équipe qui développa Medal of Honor, et qui créa alors le studio Infinity Ward, ainsi que les très acclamés Call of Duty et Call of Duty 2, ce dernier étant encore une référence multijoueur pour de nombreux passionnés. Pour des raisons de temps et de maximum de pépettes à se faire sur le dos d’une licence à succès, Activision rachète le tout et délocalise une partie des Call of Duty sur d’autres studios, notamment pour les adaptations console et même téléphones portables. Parmi ceux-là, Treyarch, spécialisé dans le portage et le torchage de jeux à licence du genre Spiderman et ses petits amis ou encore Kelly Slater fait du surf sur un océan de pixels baveux. Se crée alors une sorte d’alternance, Infinity Ward crée les jeux « pairs » CoD2, CoD4 et le futur CoD6, Treyarch se charge des « impairs » (blague) CoD3 (sorti uniquement sur console) et CoD5.
Pourquoi ces précisions ? Tout simplement parce qu’au niveau qualité, Treyarch n’a jamais convaincu, au contraire d’IW qui eux sortent systématiquement des hits qui se vendent comme des petits pains et qui redonnent aux joueurs espoirs dans une licence usée jusqu’à la moelle, et qu’aujourd’hui, nous allons parler d’un jeu Treyarch aussi, du coup CQFD Motherfucker.

Sur ce, commençons.

Call Of Duty 5 : World At War renoue avec la 2e Guerre Mondiale, après le virage « Modern Warfare » de CoD4, qui reste néanmoins une forte inspiration, notamment au point de vue de la forme. On trouvera ainsi deux théatres d’opération différents, d’un côté l’Europe de l’Est de Stalingrad jusqu’à Berlin, où l’on jouera dans la peau d’un soldat Russe (qui pour une fois ne sera pas un « fameux sniper »), de l’autre le Pacifique autour des îles conquises par les Américains sur leur chemin vers Okinawa, où l’on jouera bien entendu des Marines bien couillus face à des hordes nippones.
Dès le début, on n’est pas trop dépaysés, l’interface ainsi que les animations du temps de chargement ressemblent à s’y méprendre à ce qu’on trouve sur CoD4, et quand le jeu est lancé, c’est encore pire, tout donne la vaste impression que CoD5 n’est qu’un gros mod de CoD4, la lumière, les textures, les animations, les sons, il serait amusant de compter le nombre d’éléments conservés d’un jeu à l’autre … Mais ça serait être vraiment trop petit que de s’arrêter là dessus, et en se lançant dans la campagne du Pacifique, j’ai été directement pris dans l’ambiance, les Japonais sont agressifs, chargent en hurlant BANZAIIIIII, et on se retrouve souvent complétement paumé lors d’un assaut général, à ne plus savoir qui est ami ou ennemi tellement tout le monde est mélé, devant et derrière ainsi que de tous les côtés.
Malheureusement, il y a la campagne Soviétique, une espèce de repompe sans aucune originalité, sauvée in-extremis par une map du Reichstag plutôt grandiose, c’est à se demander si deux équipes de level-design n’ont pas travaillé en concurrence dans le studio, tellement les deux phases de jeu sont différentes ; on a d’un côté des niveaux un peu plus ouvert et un peu difficiles, et de l’autre des couloirs déjà vu cent fois ailleurs qui se passent sans aucun challenge, plutôt déroutant, et qui laisse une impression assez mitigée.

En effet, je reste assez partagé au final quant à la qualité du jeu, qui, il faut bien l’avouer, est meilleur que prévu, mais reste tout de même une déception par rapport à son prédecesseur. C’est d’autant plus bizarre qu’il en reprend les principales recettes et nouveautés, surtout dans le mode multiplayer, car une fois lassé des bots de l’IA de la partie solo, peu adaptée aux nouvelles maps (on se demande même si elle a été retravaillée tellement elle réagit comme si elle découvrait les niveaux en même temps que nous), il faudra alors se pencher sur le multi, qui a fait tout le succès de CoD4, et qui pourrait sauver CoD5.

Là encore, peu de nouveauté, les parties sont identiques à CoD4, et les habitués seront immédiatement dans le bain, on y retrouve les fameux coups de couteau assassins, agrémentés en nouveauté d’une baïonnette, ainsi que les points d’expérience, les niveaux/grades, les challenges, tout ça afin de délocker de nouvelles armes, de nouveaux « perks » ainsi que des gadgets du genre silencieux, lunette de visée. Les véhicules, ajoutés comme une feature révolutionnaire sont plutôt anecdotiques, et pour avoir joué quelques heures sur la Beta, les gens ne les utilisent déjà presque plus, préférant des assauts d’infanterie plus classiques.

Un point intéressant est la possibilité de jouer en mode co-op, avec quelques agréments de gameplay que l’on peut débloquer en dégotant des cartes durant la partie solo (ça va c’est pas comme d’habitude avec les 500 items à trouver, il n’y a que 13 cartes, soit une par niveau), par exemple des enemis plus résistant, des co-équipiers soignables d’un coup de pistolet, les fusils remplacés par des lanceurs de paintball … Et au final le fameux élément rajouté en dernière minute « NAZI ZOMBIES », un niveau de survie, où il faudra rester le plus longtemps en vie, chaque round représentant des vagues de Zombies Nazis, qu’il faudra décimer et empêcher de pénetrer dans votre abri en le reconstruisant régulièrement, le tout rapportant des points que l’on peut dépenser en armes ou en ouvrant de nouveaux passages. C’est simple et marrant, mais on y passera pas des mois dessus.

Encore un FPS fini en une demi-douzaine d'heures qui ne marquera les esprits ni en bon ni en mauvais, évitez l'achat impulsif ou le cadeau de Noël de dernière minute, Call Of Duty : World at War est un fps budget agrémenté de features AAA qui ne le sauvent malheureusement pas. Attendez plutôt 3 mois qu'il passe à 15 Euros et encore profitez des bons d'achat carouf.

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est joueur depuis 1987. Joueur Hardcore Casual, même s'il passe des jours entiers de sa vie à jouer, il n'a jamais dépassé le niveau de votre petit cousin. Après avoir participé à l'émergence des LAN et du multijoueur avant les années 2000 et Counter-Strike, il ne jure plus que par les jeux solos, surtout les FPS.
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Un commentaire »

  1. Ah Call of duty 5, quelle merveille !

    Au cas ou vous ne connaissiez pas, je vous donne l’adresse d’un site qui donne pas mal d’infos en tout genre sur Call of duty 5 (en francais !):
    http://www.ilovecod5.com

    j’espere que ca vous sera utile !

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