Genre: aventure/plate-formes • Editeur: Konami • Date de sortie: 27 novembre 2008
Castlevania – Order of Ecclesia
Par toutankh • le 6/1/2009 • Nintendo DS, Tests & previews • Exemplaire du jeu payé avec nos sous •Les Castlevania c’est un peu comme les Zelda, ayant rêvé grâce au premier épisode sur Nes dans mon enfance, j’attends beaucoup de chaque nouvel opus. C’est donc avec une certaine fébrilité que j’ai attaqué cet Order of Ecclesia, après m’être assuré qu’il faisait jour, que je n’étais accompagné d’aucune présence en apparence humaine, que j’avais mangé plein d’ail, sans oublier le crucifix qui est naturellement suspendu au-dessus de mon lit, qui se trouve également être l’endroit où je joue avec ma DS.
Oscar du meilleur scénario de jeu vidéo japonais
Le scénario est ultra classique : le clan des Belmont, historiques chasseurs de vampires, est désormais plus ou moins éteint, ce qui est fort fâcheux vu que ce gros lourd de Dracula revient régulièrement casser les couilles à l’humanité. Il perd à chaque fois mais revient quand même, il comprend jamais rien à rien, en bref Dracula est le méchant le plus stupide de l’histoire du jeu vidéo (à égalité avec pas mal de monde), pour notre plus grand bonheur sinon pfrt plus de Castlevania ! Les Belmont n’étant plus là pour lui exploser la face dès qu’il repointe ses canines, des sociétés secrètes ont vu le jour, et l’Ordre d’Ecclesia est la plus prometteuse de ces sociétés secrètes, du moins du point de vue de son fondateur. Shanoa, l’héroïne incarnée par le joueur, est un membre de cet ordre, la seule à (i) savoir absorber des glyphes pour ensuite utiliser le pouvoir qu’ils renferment et (ii) avoir une chevelure longue et soyeuse. Je n’en dis pas plus sur le scénario tant il est cousu de fil blanc. À noter, Shanoa a perdu la mémoire, ce qui est fort pratique pour tout ce qui est absence de personnalité. Ces Japonais, incorrigibles.
Sur le plan artistique c’est très joli, fluide en permanence, et les musiques sont fort sympathiques. Je me permets ici une comparaison avec le premier épisode sur DS de la série, lequel était très joli, fluide en permanence, et avec des musiques super cool (super cool > fort sympathique). À noter un effet d’ombres qui me semble nouveau, et utilisé à bon escient. Pas de quoi casser trois pattes à un canard, mais c’est joli. À part ça, visuellement, rien de neuf.
Castlevania Ultra
La nouveauté de ce Castlevania, c’est surtout sur le système d’armes et de combats qu’elle porte. Désormais tout moyen de molester des monstres s’acquiert via des glyphes, que Shanoa peut absorber. Ces glyphes se trouvent parfois dans la nature, ou bien peuvent apparaître lorsqu’on bute un monstre, ou encore peuvent être absorbés pendant qu’ils sont utilisés par un adversaire, auquel cas le timing est important. Pas moyen d’acheter de nouvelles armes en boutique donc. Il existe également des glyphes de support, qui ne servent pas à attaquer directement, mais peuvent avoir des fonctionnalités variées : s’accrocher, invoquer un familier qui vous suivra et attaquera tout ce qui bouge, voler, etc. Ce système est au final pas tellement révolutionnaire, vu que dans Dawn of Sorrow on pouvait absorber les âmes laissées par les monstres, pour ensuite utiliser leurs attaques. C’est même en fait quasiment la même chose, à une différence près : ici les glyphes concernent les attaques de base, alors que dans Dawn of Sorrow l’attaque de base se faisait via une arme trouvée ou achetée, les âmes étant utilisées séparément. Waow. En attendant, on cherche toujours la réelle nouveauté. Des esprits pinailleurs viendront dire qu’on peut désormais faire des attaques spéciales en combinant deux âmes glyphes, ce à quoi je répondrais que oui ok mais ça reste pas si important, vu la faible fréquence à laquelle il est possible d’utiliser ces attaques spéciales.
Castletampax
Les différents adversaires rencontrés au long de l’aventure ont eux aussi un air de réchauffé, et beaucoup ont déjà été rencontrés (et, je pensais, génocidés) lors des précédents épisodes. Il convient ici de parler de la difficulté du jeu, qui est plutôt forte par moments, mais pas tout le temps. Certains passages sont ainsi très durs, ce qui contraste parfois avec les niveaux précédents ou suivants. Au final ce n’est pas un jeu facile, et il faudra parfois refaire un même niveau quelquefois pour augmenter en expérience, avant de pouvoir survivre à certains passages du jeu, parfois très courts. De même, certains boss sont frustrants et nécessiteront pas mal de tentatives avant de bien vouloir crever. Je pense notamment à un certain crabe.
Au final, Order of Ecclesia est un bon Castlevania. Cette phrase résume parfaitement ce jeu : comme dans les bons épisodes précédents de la série on prend plaisir à jouer, la réalisation est impeccable (pour peu qu'on aime la 2d), l'univers est très sympa, et le jeu se finit en moins de 20 heures. Mais cela signifie aussi qu'on se tape un peu le même jeu une fois de plus, avec les mêmes monstres, etc. Si vous n'avez jamais joué à un Castlevania sautez dessus ; si vous aimez beaucoup la série, faites-en autant. Dans les autres cas, vous pouvez passer votre chemin.
Purée il a l’air beau ! Je viens de finir Dawn of Sorrow, j’attaque Portrait of Ruin dès que j’ai le temps… Et il me faudra ce Order of Ecclesia.
Et encore tu n’as pas vu quand elle remonte ses cheveux et secoue ses nichons, c’est encore plus beau.
Toutankh, tu dis « visuellement rien de neuf », mais ce que je vois sur les screenshots c’est largement supérieur à Dawn of Sorrow, à mon avis il faudrait que tu y rejoues :D
Alors en effet, j’avoue, je me suis remis 5 minutes sur Dawn of sorrow, et ma mémoire était trompeuse. Order of Ecclesia est clairement plus beau.