Horreur, malheur, Donkey Kong a disparu. Son comparse Diddy découvre non loin des restes de la chaise détruite de Donkey des empreintes de Kremlings, et commence à enquèter aidé de sa petite amie, la sémillante Dixie Kong. Ils découvrent que l’infâme capitaine K. Rool est l’instigateur d’un terrible enlèvement: celui-ci réclame la totalité des bananes des Kongs contre la liberté de Donkey. Diddy et Dixie refusent, et partent à la recherche de Donkey, aidés par les autres membres du clan.

Monkey say, monkey do

Dixie n’étant pas un poids lourd comme Donkey, il peut sembler de prime abord dommage de n’avoir que deux petits singes fragiles à diriger, et non plus un bon gros gorille costaud. C’est sans compter sur la queue de cheval de la petite guenon qui lui permet, en tournant sur elle-même telle une hélice, de planer durant un saut. A vous, les précipices et fosses à l’apparence infranchissable ! Dixie utilise également ses cheveux pour porter les tonneaux, protégeant donc par la même occasion sa tête puisqu’elle les dépose au-dessus de son crâne. Les deux protagonistes peuvent également interagir de façon plus poussée, puisqu’une simple pression sur le bouton A verra le singe dirigé soulever celui qui le suit, et ce dernier est ensuite balançable dans toutes les directions afin de récupérer bananes, pièces ou autres bonus inaccessibles. Attention néammoins à ne pas jeter l’autre sur un monstre, il serait ensuite nécessaire de trouver un fameux tonneau estampillé DK pour le récupérer. Durant leur aventure, les deux petits Kongs trouveront diverses pièces utiles pour sauvegarder, acheter des conseils et des tips, des bananes qui cumulées en 100 offrent une vie supplémentaire (et on n’en a jamais trop) et les fameuses pièces DK particulièrement difficiles à récupérer. Ils traversent des décors hauts en couleur: bateau de pirates, marais, fête foraine entre autres. De nouveaux compagnons font leur apparition, dont une araignée très efficace pour traverser les trous béants qui ont une facheuse tendance à se multiplier sur la route.

Monnaie de singe

Le premier Donkey Kong Country était à sa sortie une véritable merveille: graphiquement irréprochable, ses musiques entraînantes et son gameplay aux petits oignons couplé à une difficulté assez relevée sur les derniers stages offraient de longues heures de plaisir. Pour ce second épisode, les braves de Rareware ont mis les bouchées doubles. Le jeu est encore plus coloré, encore plus beau, les sprites des ennemis encore plus détaillés, le gameplay a subtilement évolué et la difficulté a été encore réhaussée. Dès les premiers niveaux, c’est relativement rude et ça ne fait qu’empirer au fur et à mesure de l’avancée. Autant se préparer tout de suite à en chier, même si le jeu est toujours agréable, la difficulté très élevée pourra laisser frustré. Mais quand il n’y a pas de sueur, il n’y a pas de plaisir. Comme son prédécesseur, le jeu est jouable à deux en alternance ce qui promet de bonnes grosses engueulades mais aussi de francs fous-rires.

Beau, fun et efficace, ce Donkey Kong Country 2 reste une valeur sûre, mais à déconseiller aux petits joueurs en raison de sa difficulté encore réhaussée. Arrachage de cheveux en perspective.

kwyxz est joueur depuis 1985. Multiplateformes, multigenres, souvent exigeant, parfois tatillon, mais jamais blasé.
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