Genre: Plateformes • Editeur: Nintendo • Date de sortie: 19 décembre 1996
Donkey Kong Country 3 – Dixie Kong’s Double Trouble!
Par kwyxz • le 12/9/2008 • Super Nintendo, Tests & previews • Exemplaire du jeu payé avec nos sous •Fin 1996, la Super Nintendo est en fin de vie même si Nintendo n’en cessera la production que fin 1999 et la concurrence avec les consoles 32bit est rude. Au Japon et aux US, Big N est à la traîne avec une Nintendo 64 peinant à s’imposer. En Europe, la nouvelle console n’est même pas encore disponible. Les petits gars de Rare rendent un dernier hommage à la 16bit de Nintendo avec Donkey Kong Country 3 – Dixie Kong’s Double Trouble.
Rien de neuf
De prime abord, on peut se dire qu’il n’y a pas grand chose de neuf au pays des singes. Le scénario est d’une stupidité confondante, puisque ce sont carrément Donkey et Diddy qui se sont fait kidnapper lors de vacances, il échoit donc à Dixie et son cousin Kiddy d’aller investiguer et les délivrer. Petite originalité, la navigation entre les différents mondes se fait via un environnement semi-ouvert à l’aide de véhicules généreusement prêtés ou vendus par l’innénarrable Funky Kong. Semi-ouvert puisque la plupart des zones ne sont accessibles qu’après avoir rempli quelques objectifs précis, par exemple récupérer des pièces afin que Funky améliore son simple bateau en aéroglisseur et vous permette d’explorer un peu plus loin. Un certain « monde perdu » semble d’ailleurs obséder les habitants du pays, notamment les ours pour lesquels une quète de collecte est organisée. À vous de récupérer les différentes pièces plus ou moins bien cachées dans les différents niveaux pour avoir de quoi payer les débonnaires plantigrades.
Monkey business
Si le précédent épisode proposait deux personnages « poids-plume » ayant peu ou prou les mêmes caractéristiques, Dixie restant bien plus intéressante puisqu’elle est capable de planer en tournoyant comme une toupie, celui-ci revient aux racines avec le gros balourd costaud (ironiquement, le bébé en pyjama) et la petite guenon gracile. Lorsqu’elle porte son cousin, Dixie est bien en difficulté et ne peut pas faire grand chose, à l’inverse celui-ci peut la balancer bien loin afin de récupérer pièces et bananes, voire trouver des tonneaux cachés envoyant directement nos protagonistes vers un stage bonus. Pour le gameplay, rien de très nouveau, on dirige toujours l’un des deux singes, prenant les commandes de l’autre sur une simple pression sur un bouton, et leurs interactions se limitent toujours à soulever / jeter. Il est bien évidemment toujours possible de jouer à deux, en coop ou en duel: de chaudes soirées en perspective.
Elle en a encore dans le bide
Graphiquement ce jeu est encore plus beau que ses prédécesseurs. C’est une avalanche de détails et de couleurs, l’animation est un modèle de fluidité, les musiques, sans être inoubliables, collent parfaitement à l’action, la Super Nintendo montre qu’elle était capable de belles prouesses, quasiment du niveau des productions 2D sur 32bit de l’époque. Ce jeu serait-il sans aucun défaut ? Eh bien, on ne peut s’empêcher de reprocher une certaine fainéantise des concepteurs ne serait-ce que d’un point de vue scénaristique. Okay, le scénario ça n’a jamais été important dans un bête jeu de plate-forme, mais dans ce cas autant ne même pas essayer d’en écrire, parce que Diddy et Donkey capturés puis sauvés par Dixie et Kiddy c’est quand même ridicule. Second point délicat, la difficulté encore réhaussée de cet épisode. Si vous avez pesté contre les précédents, vous risquez une dépression nerveuse avec celui-ci. Enfin, une certaine lassitude dans la mécanique de jeu peut poindre le bout de son nez: c’est quand même la troisième fois qu’on fait strictement la même chose, même si cette fois-ci c’est la meilleure des trois.
Ultime volet d'une trilogie à succès, Donkey Kong Country 3 renoue avec la qualité des précédents épisodes sans réinventer la roue, mais demeure un titre de qualité et une expérience en coop de premier choix.
Je n’avais pas la 64 mais c’est un des jeux sur cette console pour lequel j’ai le plus de souvenirs.
@E.K.: C’est un jeu Super Nintendo… :)
C’est pas beau de se moquer des minorités visibles, Rémi ! XD
Je vous merde.
J’admire la répartie qui a demandé deux ans de réflexion intense…