Genre: Plateformes / Action • Editeur: TAD Corporation • Date de sortie: 1989
Toki
Par kwyxz • le 20/8/2009 • Arcade, Tests & previews • Exemplaire du jeu payé avec nos sous •Alors que la planète découvre Final Fight et envoie allègrement des bourre-pifs au sein de paysages urbains, le petit éditeur TAD Corporation (qui avait tout de même le très bon Cabal à son actif) propose un titre sentant bon la jungle et les décors exotiques, au scénario pas piqué des vers.
T’es pas un peu kong ?
La vie était sans nuages pour Toki (JuJu au Japon), jeune éphèbe vêtu uniquement d’un slip et éperdument amoureux de la belle Miho, à peine plus habillée que lui mais qui se paye le luxe de porter des boucles d’oreille ce qui à l’époque n’était tout de même pas banal.
Malheureusement le sorcier Vookimedlo, bien décidé à faire on ne sait quoi avec Miho, utilise une grosse main géante (bleue, ce n’est donc pas celle de Hellboy) pour capturer Miho et histoire de ne pas prendre de risques transforme Toki en singe. Ce dernier part malgré tout à la poursuite du sorcier afin de sauver sa belle, et le chemin ne sera pas de tout repos. Fort heureusement notre singe a un atout de taille: il peut cracher des boules d’énergie avec sa bouche ! Je ne sais pas ce qu’on fumait chez TAD à l’époque, mais ça devait quand même être de la bonne.
J’te crache dessus
Le tir est orientable dans plusieurs directions: à droite et à gauche bien sûr, mais également vers le haut et en diagonale. Lorsque Toki se trouve sur un plan incliné il peut également cracher ses bouboules en diagonale vers le bas. Il lui est tout aussi possible de se baisser et de continuer à avancer à quatre pattes comme tout bon singe qui se respecte. Une fois morts, certains ennemis laisseront tomber une option souvent fort utile: tir plus gros, double dir en spirale, flammes, voire même 1UP. Et ces bonus ne seront pas de trop: le moindre contact avec un ennemi et c’est la mort instantanée, puis le retour à un des checkpoints généreusement disséminés dans tous les niveaux.
Certains monstres et éléments du décor se payant le luxe d’éclater en envoyant des projectiles mortels dans votre direction, on comprend vite que la partie va être corsée lorsque les multiples manières de mourir donnent au jeu une allure de véritable shoot’em up, notamment lors de passages aquatiques où notre héros revêt un magnifique masque de plongée. Là encore, les concepteurs ont fait preuve de gentillesse en proposant des bonus de défense: casque de football américain absorbant des chocs et chaussures permettant de se mouvoir plus vite. Merci les gars !
Monkey business
Composé de six niveaux, Toki n’est certes pas un jeu excessivement long. Mais comme tous les jeux d’arcade de l’époque, c’est sa difficulté qui en fait un challenge relativement ardu pour peu que l’on ne cède pas à la tentation du crédit infini. Il conviendra donc de moralement s’astreindre à un nombre fini d’utilisations du bouton « Continue », de préférence inférieur à la dizaine pour ne pas plier en vingt minutes un titre très agréable et très bien réalisé: les graphismes sont colorés et détaillés, la musique un peu quelconque mais les bruitages restent en mémoire et sonnent bien, quant à la maniabilité, sans faille, n’a absolument pas à rougir face aux ténors du genre.
Toutes ces qualités ont permis à la borne de se tailler son petit succès et au début des années 90 on dénombrait plusieurs conversions console, l’une des plus réussies étant la version LYNX: Toki est l’un des tout meilleurs, si ce n’est le meilleur jeu de la portable d’Atari.
Taillé pour le marché de l'arcade, Toki propose un challenge relevé mais amusant. Ses graphismes aux couleurs exotiques et son humour n'ont pas pris une ride et restent, vingt ans après, toujours aussi agréables. Une valeur sûre donc, dont on regrettera néammoins l'absence d'un mode deux joueurs simultané, mais aux conversions console de qualité.
Ah, les seins de la bimbo de service dans l’intro… À noter, la version amiga était aussi super chouette!
Merde, le coup du singe dans l’eau avec un casque de foot US ça me dit grave quelque chose, mais sinon j’arrive pas à mieux me souvenir :(
Mémoire de merde.
Tiens, tu m’y as fait jouer chez toi au singe avec les bananes et les bouboules (ah non, c’était pas ça ?).
Effectivement, super dur. Le jeu, pas la banane.
@toutankh : tu connais peut-être le site http://www.recordedamigagames.org, mais : http://www.youtube.com/watch?v=I7lbNgOun44
<3
Qu'est-ce que j'en ai chié à ce jeu… Je ne l'ai d'ailleurs jamais fini et pourtant, je l'adorais.
Roh putain, je l’avais sur Amiga celui-là \o/
Sur ST, il était mieux (évidemment).
Je moinsi SpecimN evidemment ;)
Je crois que la musique m’a rendu fou, mais c’est peut etre ma memoire defaillante…