On jouait déjà avant ta naissance, donc on a raison

Genre: sado-masochisme • Editeur: Konami • Date de sortie: 1990

Teenage Mutant Ninja Turtles

Par • le 12/3/2012 • NES, Tests & previews • Exemplaire du jeu payé avec nos sous •

Quatre tortues d’enfer dans la ville, chevaliers d’écailles et de vinyle, ce sont des guerriers fantastiques ils sortent les nunchakus, c’est la panique ! Tortues Ninja, Tortues Ninja, Tortues Ninja, Tortues Ninja ! Pour venger Splinter, ils sortent les katanas, ils sont les meilleurs et font la loi, mais quand il s’agit d’s’amuser, finie la terreur, on est là pour rigoler ! Tortues Ninja, Tortues Ninja, Tortues Ninja, Tortues Ninja, Tortues Ninja, Tortues Ninja, Cowabunga le cri des ninja !

Greenwich Village

Be-bop est le premier boss rencontré

Be-bop est le premier boss rencontré

Au commencement était un comicbook pied-de-nez créé par Kevin Eastman et Peter Laird, se moquant gentiment de symboles de l’univers des super-héros (et de Daredevil en particulier). Quatre tortues atteintes par une substance radioactive, le mutagène, se retrouvent dotées de formes humanoïdes. Menées par leur chef Splinter, un rat spécialiste en arts martiaux, elles deviennent de véritables guerriers de l’ombre afin de combattre le Foot Clan et son diabolique chef Shredder. Sombre, violent et teinté d’un humour grinçant, le volume unique de 1984 connait un bouche-à-oreille incroyable qui pousse ses auteurs à en faire une longue série. Très rapidement, ils autorisent la création d’une adaptation en dessin animé qui modifie considérablement le ton et l’univers des Tortues afin de toucher un plus large public : le succès est considérable, dans les cours d’école tout le monde connaît les Tortues Ninja, des produits dérivés se vendent par camions, et c’est dans ce contexte que débarque sur la 8 bits de Nintendo un jeu Teenage Mutant Ninja Turtles. Rusée, la firme de Kyōto compte bien surfer sur la renommée des reptiles et propose carrément un bundle avec sa NES… qui se révèlera pour énormément de jeunes joueurs, et ce malgré la belle finition du titre, une introduction aux jeux vidéo confinant au cauchemar. Explications.

Hoover Dam

Nombreux sont ceux n'ayant jamais vu cette image

Nombreux sont ceux n’ayant jamais vu cette image

Une superbe animation présente les personnages : Leonardo, le chef de l’équipe, sérieux, posé, et armé de ninjatōs. Raphaël, le casse-cou doté de saïs (clin d’oeil à Elektra, la copine de Daredevil). Michaelangelo, le gourmand de la bande qui raffole de pizzas et se bat à l’aide de nunchakus. Et enfin Donatello, le cerveau du groupe mais également votre nouveau meilleur ami, équipé d’un bâton de combat, le bō. Chaque tortue se différencie par sa couleur mais bien évidemment également par son style de combat. Rapidité, amplitude, force de frappe, ils ont tous leurs avantages et leurs inconvénients, surtout leurs inconvénients. Michaelangelo et Raphaël se distinguent par des armes bien faibles, une portée et une force de frappe ridicule. Si Leonardo est supposé être le chef, ses sabres bien qu’utiles puisque balayant largement la hauteur devant lui font trop peu de dégats pour être réellement efficaces. En bref, le joueur débutant comprend bien vite que Donatello est la seule tortue réellement valable lors du franchissement des niveaux et il est difficile de lui donner tort. Toutefois, le fait que le jeu permette de diriger les quatre tortues et non une seule n’est pas anodin : d’une simple pression sur le bouton START, on interchange n’importe quel membre de l’équipe et celui-ci se précipite dans l’action. Chaque tortue est dotée de sa propre barre de vie, indépendante de celle des autres. Un détail qui a son importance, vu la vitesse à laquelle lesdites barres vont se vider.

Wall Street

Splotch ! fait le méchant

Splotch ! fait le méchant

C’est en effet le principal souvenir que les anciens joueurs ont de ce titre : un challenge proche de l’infaisable. Un long et pénible cauchemar dans lequel le moindre pas de travers peut être synonyme de partie à recommencer depuis le départ. Nombreux furent ceux qui, écoeurés par la difficulté de la cartouche, l’ont remisée sur une étagère pour ne plus jamais y revenir. Et puis il y a ceux qui, inlassablement, ont exploré le jeu jusque dans ses moindres recoins, apprenant les réflexes qui sauvent, mémorisant l’emplacement des pièges, maîtrisant la physique des sauts extrêmement exigeante mais jamais approximative, contrairement à ce que certaines mauvaises langues se plaisent à répéter. Il y a dans Teenage Mutant Ninja Turtles trois types de sauts possibles : court, haut, et tourbillonnant. Le saut tourbillonnant s’effectue via une pression longue sur le bouton A. Le saut court, plus difficile à exécuter, s’effectue via une pression très courte sur le même bouton A. Enfin, le saut haut, le plus difficile à maîtriser, s’effectue via une pression d’une durée intermédiaire, toujours sur le même bouton A. Autant dire que sans gérer à la perfection les timings de ses sauts, il est inutile d’espérer dépasser la zone 4 du jeu (qui en compte 6). Il va donc falloir s’y entraîner, chose relativement ardue puisque dès le début du jeu la difficulté est déjà particulièrement corsée.

JFK International Airport

Et hop ! On lance le grappin

Et hop ! On lance le grappin

À l’instar d’un Zelda II : The Adventure of Link, le gameplay est divisé en deux parties distinctes. La première est en vue de dessus et leur propose d’explorer différents quartiers de New-York et sa périphérie. Nos tortues ne peuvent pas sauter, doivent éviter de gros bulldozers capables de les écrabouiller, se défendent contre des membres du Foot Clan avec leurs armes, et cherchent les portes d’entrée de divers buildings et autres bouches d’égout. Une fois dans un immeuble ou un égout, le jeu passe en vue de profil avec scrolling horizontal et c’est parti pour le massacre ; mais pas celui des ennemis, le vôtre. Les ennemis, eux, réapparaissent indéfiniment pour peu que vous reveniez en arrière, il est donc impossible de battre en retraite pour souffler un peu : il arrive fréquemment qu’ils soient trois ou quatre à l’écran, voire plus, provoquant de fait des clignotements en raison des capacités limitées d’affichage de la NES. Si ça ne suffisait pas, l’environnement est également fréquemment hostile et les pièges divers (trous, pointes et autres arcs électriques) contribueront régulièrement à la capture d’un de vos personnages. Capture et non perte, puisqu’il sera possible de libérer une tortue ayant perdu la totalité de son énergie en visitant l’immeuble / égout dans lequels elle est détenue prisonnière…

The Bronx, home of the Foot Clan

Ennemis+aimants+pics+lave = la routine

Ennemis+aimants+pics+lave = la routine

Longue, très longue sera la route : les ennemis sur le chemin des tortues sont nombreux et variés. Force est de reconnaître que la réalisation du jeu est de qualité, et hormis les clignotements signalés précédemment la technique du jeu est rarement prise en défaut. Visuellement, le titre est très beau pour une machine 8 bits : les sprites sont de taille convenable et bien animés, les ennemis sont extrêmement variés (chaque niveau en amène de nouveaux) et les décors sont immédiatement reconnaissables : impossible pour l’oeil exercé de confondre un égout de la zone 1 et un autre de la zone 3. La musique, certes un peu répétitive, est toutefois parfaitement adaptée à l’action et jamais lassante. Principale source de hurlements, la maniabilité extrêmement particulière du jeu méritera de longues séances d’entraînement. En effet, imitant en cela d’autres jeux de Konami comme la série des Castlevania, chaque contact avec un ennemi provoque un mouvement de recul lequel peut rapidement se transformer en chute dans le vide… De même, marcher sur un rebord provoque automatiquement un mini-saut de la tortue qui, ainsi, plane quelques dixièmes de seconde avant de commencer à tomber ; un détail pas inutile à remarquer lorsque l’on cherchera à atteindre les missiles du niveau 3-1…

The Technodrome

Un contact avec les parois : une tortue en moins

Un contact avec les parois : une tortue en moins

Teenage Mutant Ninja Turtles est donc un jeu difficile, très difficile, en raison des myriades d’ennemis et d’obstacles pointus qui garnissent ses niveaux. Mais ce qui l’a rendu si mémorable pour des générations de joueurs, c’est également le sadisme dont ont fait preuve ses concepteurs à le remplir de pièges tous plus diaboliques les uns que les autres. Il ne sera ainsi pas rare de traverser un égout entier, bataillant contre des escadrons de robots volants, pour se rendre compte qu’il donne sur une impasse. On découvrira la bave aux lèvres et le visage exsangue que l’on a perdu deux tortues et la totalité de sa vie pour un trajet qui en réalité aurait pu se faire en toute sécurité en extérieur en quelques secondes. Enfin, on comprendra, les mains crispées sur la manette et les yeux révulsés, qu’il est impossible de franchir l’ultime couloir menant à Shredder à moins d’avoir fait au préalable le plein d’une arme certes dévastatrice mais beaucoup trop rare, contrairement à la plupart des autres armes secondaires qui brillent par leur inutilité… Il n’est pas difficile de comprendre comment ce jeu peut autant cristalliser la haine : vendu comme un gentil divertissement pour gosses tiré d’un dessin animé, il se révèle un incroyable challenge pour hardcore gamers nécessitant d’être longuement pratiqué et méticuleusement appris par coeur afin d’en venir à bout. Incroyable, mais pas impossible, et tellement bon quand on y parvient… Si jamais l’envie prenait au lecteur de ces lignes de s’y frotter pour connaître le grand frisson, voici quelques petits conseils amicaux de la part d’un type qui invariablement y revient, dans un pur élan de plaisir masochiste.

Pizza time !

Entraînez-vous à sauter ! Je n’insisterai jamais assez là-dessus, mais savoir gérer ses sauts représente la base du gameplay, bien plus que le massacre d’ennemis. Vous éviterez bien des détours et des circonvolutions en sachant doser correctement vos sauts, notamment dans la zone 3 où la moindre chute dans l’eau implique de recommencer la totalité d’un égout.

Un boss facile, avec DonatelloOn profite de la portée du bâton
Donatello, la tortue utilisée 90% du temps, voire plus, par les joueurs débutants

N’utilisez pas en permanence Donatello ! Bien évidemment, avec son allonge, sa puissance de frappe, et aussi le fait qu’il frappe devant et derrière lui lorsque l’on appuie sur le bouton B, l’intello de la bande est le choix numéro 1 lorsqu’il s’agit de se débarrasser d’ennemis gênants. Mais il s’agit de l’utiliser intelligemment : pour vaincre des ennemis volants à hauteur de tête, par exemple, le bō n’est pas adapté car frappant trop bas. Leonardo est alors votre meilleur allié, car son coup de sabre balaye verticalement devant lui. Au pire, si Leonardo n’a plus suffisamment d’énergie, il n’est pas idiot d’utiliser même en dernier recours Raphael dont le coup de saï circulaire frappe finalement plus longtemps à hauteur de tête. Il faut à tout prix conserver Donatello en vie, et si la situation l’exige ne pas hésiter à envoyer un autre au casse-pipe en attendant de tomber sur un égout ou un immeuble où des pizzas seraient facilement accessibles. Là, récupérer la pizza, ressortir, entrer de nouveau, récupérer la pizza, ressortir… jusqu’à ce que la totalité de l’équipe soit de nouveau au max. Fort heureusement, il n’y a pas que les ennemis qui respawnent en permanence.

Paré pour le couloir de la mort ?C'est pas le moment de mourir. Courage, soldat.
Le dernier niveau, rempli de pièges retors et d’ennemis coriaces, et son fameux « couloir de la mort »

Apprenez les niveaux par coeur. Ça paraît bête à dire, mais il n’y a que comme ça que vous avez une chance de vous en tirer. Avant toute chose parce que la réussite du niveau sous-marin du barrage passe par là. Oui, ce fameux niveau qui est pour beaucoup le dernier qu’ils aient vu du jeu, celui qui les en a dégoûté à tout jamais, pour de bonnes raisons. Vous devez connaître par coeur l’itinéraire idéal permettant de désamorcer dans les temps les huit bombes, sinon le chrono vous sera fatal. Seul le début du niveau est non-linéaire, une fois que vous avez désamorcé les cinq premières bombes et traversé la barrière d’algues électriques avec une tortue « mineure » (coucou, Michaelangelo) vous pouvez vous occuper des trois dernières. S’il vous en manque une, c’est fichu de toute façon vous n’aurez pas le temps de revenir. Dans un registre similaire, il y a plusieurs itinéraires possibles dans la zone 4 (celle de l’aéroport), à vous de les essayer et de voir celui avec lequel vous êtes le plus à l’aise. Enfin, mémorisez les emplacements de libération des tortues prisonnières. Ceux-ci ne sont pas évidents à trouver si votre équipe est au complet, mais libérer une tortue permettra parfois d’économiser un Continue.

Mais crève enfoiré ! Crèèèèèèève !
Mais crève enfoiré ! Crèèèèèèève !

Enfin, il est indispensable de faire le plein de Kiai, ce parchemin magique qui donne aux tortues le pouvoir de projeter des vagues d’énergie sur les ennemis. On en trouve à foison dans un immeuble de la zone 3 qui en plus offre une pleine pizza, permettant de tranquillement remplir son stock de Kiai sans prendre excessivement de risques. Ne pas hésiter à visiter l’immeuble plusieurs fois pour refiler entre 60 et 80 Kiai à une tortue mineure, comme Raphael ou Michaelangelo. Pourquoi pas aux deux autres ? Tout simplement parce que vous serez amené à les jouer beaucoup plus fréquemment, et que le risque de remplacer accidentellement votre précieux stock de Kiai par une arme de merde type shuriken est très grand. Si possible, donner des boomerangs à Leonardo et Donatello permet de varier les attaques. Ils sont une arme puissante, mais à portée limitée, partageable entre les tortues : on lance un boomerang, on switche de personnage, on récupère le boomerang. Aucune autre arme n’est utile, et les Kiai sont je le répète indispensables parce qu’ils permettent de franchir sans trop de casse l’ultime couloir avant Shredder. Sans eux, préparez vous au massacre, parce que ce passage est affectueusement surnommé le « couloir de la mort » par les connaisseurs. Enfin, ils sont indispensables parce qu’ils permettent de réduire le boss final en purée et ce, sans aucune difficulté.

Muni de ces quelques conseils, et de beaucoup de persévérance, vous devriez vous en sortir. Courage ! You have my support.

Ôde à la souffrance, monument de plaisir et de douleur, Teenage Mutant Ninja Turtles ne s'offre qu'aux plus patients et aux moins nerveusement fragiles des joueurs. Si vous n'êtes pas effrayé par la perspective de perdre des litres d'eau, de fracasser des joypads contre le mur et de hurler toute la haine que peuvent vous inspirer les concepteurs japonais de jeu de pervers dégénérés, vous pouvez vous y risquer, et profiter sans complexes d'un titre emblématique d'une époque bénie où l'on avait pas peur de s'aliéner la majorité de son public en le poussant à la dépression nerveuse.

est joueur depuis 1985. Multiplateformes, multigenres, souvent exigeant, parfois tatillon, mais jamais blasé.
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6 commentaires »

  1. J’aurais peut-être pas mis 5 justement à cause de sa difficulté tout de suite démesurée, et aussi parce qu’il n’y avait pas de sauvegarde… D’un autre côté, ce manque de sauvegarde contribue aussi à sa difficulté, alors… Enfin, en tout cas, ça vaut clairement un bon 4, ça oui.

    Allez, hop, prochain test : Addams Family 2 sur Super NES. Y’a pas de raison de pas continuer dans les jeux horriblement difficiles :-D

  2. Je me souviens encore du voisin de ma cousine :
    « Tu as fini TMNT ? Je te crois, pas ! »
    Moi :
    « Ah ouhai, je te le fini devant toi. »
    5 heures plus tard, alors qu’il faisait beau dehors et que ma tante nous hurlait dessus de lacher cette foutue console, je tuais Shredder sous ses yeux ébahis. Il m’aura tout de même fallu environ 50 heures de labeurs (dans mes souvenirs) pour apprendre par coeur le jeu.

    Mes autres défis de l’époque :
    Ghost and gobelins : fini une seule et unique fois après moultes crise de nerfs. Mais le sadisme de ce jeu atteint son paroxisme une fois le jeu fini, je vous laisse découvrir comment on peut rêver acheter un billet pour la Japon afin de zigouiller une équipe de développeurs.

    Trojan : fini 3 ou 4 fois. Ma grande fierté, car c’est le seul jeu que j’ai fini et pas mon grand frère. Tout les petits frères me comprendront.

    Rush’n attack : fini 3 fois seulement, et uniquement en 2 joueurs avec mon frère. Ce jeu est l’une des rares occasion où mon frère et moi avons accompli quelque chose ensemble à cette époque. Notre rivalité mise de côté, nous avons appris le jeu par coeur, défini des rôles précis (jusqu’à s’assigné à chacun chaque ennemi du jeu) et sommes venus à bout du dernier niveau doté lui aussi de son couloir de la mort.

  3. Pour moi ce jeu sera à jamais une copie « tâttles »
    http://www.dailymotion.com/video/xizb7_pub-tortues-ninjas-nes-1989-fr_videogames
    Si seulement on pouvait défoncer son chemin au bazooka…

  4. Ce fut effectivement mon premier jeu (console :P), avec le bundle NES. Mon père jamais avare en facéties m’avait dit que j’aurai un autre jeu une fois celui-ci fini. Forcément il a changé d’avis à force de devoir me passer le niveau aquatique et d’entendre à l’infini : « tititititi » « tititititi » « tititititi » :D

    Reste que rien que pour écouter les musiques en conditions (surtout celle-là http://blog.ilest4h.fr/post/359385342/keizo-nakamura-underworld), j’aime bien relancer le jeu. Un peu aussi pour voir si je suis plus mauvais qu’il y a 20 ans…

  5. Hahhhh que de souvenirs ^^
    J’y avais joué sur Pc (tandy1000) avant de le découvrir sur NES (la claque graphique et jouabilité entre les deux versions ^_^ à l’époque) mais je ne me souviens pas avoir possédé le jeu… mais excellent souvenir ^^
    On pouvait se prêter les jeux à l’époque (encore aujourd’hui mais p-e pas pour longtemps =p)

  6. Bon, j’avais reçu le bundle à noël pour mes 5 ou 6 ans… j’ai jamais dépassé le niveau de l’aréoport de Nice.

    Sacrilège, je l’ai refait en ému sur wii avec les savestates, j’avais trop envie de voir la fin. J’en suis au combat contre le technodrome et j’y suis tellement allé comme un bourrin que je suis trop en galère…

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